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Cimade, GENEPI, Secours Catholique, l'APCARS et Renn Compagnie
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Destinataire(s) :
Ministère de la Justice, Direction de l'administration pénitentiaire, Parlement
La pétition
Mise à jour
Je m’engage avec Mères en prison : assez de peine Aux côtés de la Cimade, de l'Association de Politique Criminelle Appliquée et de Réinsertion Sociale, du Groupement Etudiant National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées, du Secours Catholique et de la Renn Compagnie, pour une alternative à la détention des femmes enceintes ou accompagnées de jeunes enfants.
Les femmes emprisonnées ont souvent à souffrir de situations particulières : parcours préalables chaotiques, criminalité liée à des conditions sociales gravement dégradées perçues comme sans issue, soumission à des violences devenues intolérables. Près de 2200 femmes, représentant 3,23 % de la population des personnes détenues en France, se répartissent dans un peu moins du tiers des prisons françaises équipées pour les recevoir.
Cette situation démographique très minoritaire et le principe de non mixité dans le traitement des prisonniers conduisent à un traitement des détenues qualifié de discriminatoire dans un rapport parlementaire récent : quartiers enclavés dans des prisons faites pour les hommes, éloignement géographique des proches (notamment des enfants), féminité souvent ignorée ou empêchée, faibles propositions de formation, de travail et d’activités… Ce traitement aboutit à une spécificité des pathologies en matière de taux de suicide, d'automutilations, de troubles psychiatriques.
Invitons chacune et chacun à veiller à un plus grand respect des femmes emprisonnées et à la recherche systématique d'alternatives à la détention, notamment pour les femmes enceintes ou accompagnées de jeunes enfants. Comme les pratiquent déjà plusieurs pays européens. Il n’y a pas de fatalité à l’enfermement. Les alternatives existent.
Mettons-les en œuvre !
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surtout quelles sont rarement emprisonnées pour meurtre
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Nathalie - Le 17/04/2014 à 19:43:31
attention à ne pas tomber dans le cas du chantage affectif, je suis dans le milieu de la maternité, et malheureusement j'ai vu des femmes tomber enceinte pour éviter la prison... Il ne faudrai pas que cet enfant devienne un "objet" de liberté. Le cas doit être bien étudié, mais ces femmes doivent malgrés tout payer leur dette à la société suite à leurs délits, il faut avant tout penser à leurs victimes et à leur famille.
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Nathalie - Le 24/07/2014 à 08:06:33
Ces mamans devraient peut être réfléchir avant de se retrouver en prison avec leurs enfants, se sont elles les fautives et elles qui font subir tout ce mal à leurs enfants !!!