Non, la mort effroyable d'un enfant maltraité ne peut demeurer une banalité ! Réagissons !

Mort effroyable du petit yanis, 5 ans. Faut il compter encore combien de drame pour faire de la maltraitance infantile une cause nationale ?

Dans la nuit du dimanche au lundi 7 février 2017, le petit Yanis âgé de seulement 5 ans a trouvé la mort dans d'atroces souffrances infligées par son bourreau de beau père sous les yeux "complices" de sa mère.

Le supplice enduré par l'enfant (et confirmé par l'autopsie) a duré plusieurs heures. Plusieurs heures durant lesquelles Yanis a été contraint, vêtu d'une simple culotte mouillée et de chaussettes, de courir sur les rives du canal en pleine nuit glaciale à Aire sur la Lys dans le pas de calais (temperature proche de 0°). Une "punition" inqualifiable tant elle regorge de cruauté, pour un simple pipi au lit. Une course infernale pour le petit Yanis, tandis que son beau père le suivait en vélo, muni d'une lampe torche lui servant également de matraque pour porter des coups au petit garcon dès qu' il tombait...Imaginez sa peur, ses pleurs,sa souffrance sans nom avant qu'il ne s'effondre, trempé, épuisé... et sans vie..! Ce n'était pas la première fois que le petit garcon de 5 ans était maltraité... l'issue lui a été fatale.

Une fois de plus, une fois de trop, un enfant est mort sous les coups, à l'instar de Leonardo (2ans), Tony (3ans), Oumar (15ans), Nolan (2ans 1/2), Marina (8ans), Killian (4ans), Jason (3 ans), Amélio (6mois), Fiona (5ans), Julien (8mois) Adelaïde (15mois)... et bien d'autres encore car ce ne sont pas moins de 700 à 800 enfants mineurs victimes de barbarie qui décèdent en France par an, soit 2 enfants par jours ! Autant dire que l'enfant, l'être le plus sensible et fragile, n 'est pas protégé en France. L'Etat Français souffre t'il d'une méconnaissance affligeante et préjudiciable vis à vis de ce phénomène tragique ? C'est inexcusable d'autant que 61 % des français pensent que la maltraitance des enfants est une cause hautement prioritaire. Comment peut on rester aussi passif, ne pas se révolter et continuer de fermer les yeux sur ces atrocités. Accepter le dysfonctionnement du système Français qui laisse en péril la vie de nombreux enfants qui évoluent dans un climat de peur, de terreur et de solitude tout en aimant leurs parents et se culpabilisant de leur maltraitance.

Monsieur le Président de la république Française,
Madame la ministre des familles de l'enfance et des droits des femmes, Laurence ROSSIGNOL
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame et Messieurs les candidats à la très prochaine élections Présidentielles,

Vous avez de par votre position une large responsabilité face à ces drames.
Ayez le courage politique de vous engager efficacement pour que la protection de l'enfance devienne votre priorité. Priorité d'autant plus importante qu'un enfant maltraité, s'il n'en meurt pas, gardera des séquelles à vie et deviendra une bombe à retardement, dangereux pour lui même ou pour les autres...

Reconnaissez que la réforme de 2014 pour la protection de l'enfance est un fiasco administratif, visant à protéger les parents et moindrement les enfants, ne donnant pas assez de crédit  aux personnels de santé devant les faits et face aux situations d'urgence. Certes, il faut aider les parents à devenir"PARENTS" mais gardons en priorité la protection et le bien être de l'enfant.

Admettez également qu'un enfant battu, violé  ou torturé ne descendra pas dans la rue pour que l'on prenne en charge sa souffrance, mais qu'il deviendra peut être le délinquant pour qui on s'efforcera de donner des excuses alors qu'il aura commis un acte impardonnable. N'est ce pas dans cet esprit, que les peine requise pour ces crimes restent indécemment dérisoires ? N est il pas intolérable que l'on déresponsabilise systématiquement le rôle du parent responsable, ignorant volontairement la douleur de l'enfant ?

Je refuse cette réalité effroyable et vous invite tous a partager et à signer cette petition pour que l'ignominie de ces faits soit enfin prise en considération par les pouvoirs publics. Nous adultes, Ne nous cachons plus derriere ce soi disant déni qui arrange celui qui ne veut pas voir.

Un enfant qui meurt sauvagement après un temps illimité de maltraitance est une partie de moi qui refuse de se cicatriser....

J'appelle à la mobilisation de chacun pur que cette cause soit hautement prioritaire et qu'elle soit ENFIN prise comme une cause nationale