Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
François
Destinataire(s) :
Ministre de la Santé
Monsieur le Ministre,
Depuis quelques jours, la frénésie médiatique s'est emparé de l'affaire Bonnemaison, du nom de ce médecin accusé d'euthanasie. Nos journaux ont rapporté un certain nombre de faits inquiétants. Toutefois, certaines personnes en profitent pour parler de débat concernant l'euthanasie active, et apportent ouvertement leur soutien au Docteur Bonnemaison.
Cependant, les médias ont rapporté que ce médecin aurait pris seul ses décisions, ou tout au plus, consulté les familles. Il est inquiétant que des soutiens soient apportés à un médecin qui n'a jamais consulté sa hiérarchie, ni même le patient lui-même ! Il est choquant que cette affaire soit réduite au simple débat pour ou contre l'euthanasie, sans que personne n'ait étudié le dossier, ni même été interpelé par la souveraineté des décisions prises par ce médecin.
Aussi, il est choquant que des personnes, parfois médiatiques ou politiques, soutiennent ouvertement celui qui a délibérément violé la loi.
Enfin, Monsieur le Ministre, je requiert votre plus grande fermeté, tant à l'égard des faits qui ont été commis, que du droit de vivre, lequel est affirmé par la Convention Européenne des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales, dont la Cour a rappelé que ce droit ne pouvait être interprété a contrario. Je vous demande de bien vouloir faire preuve de la plus grande sagesse quant au traitement des personnes en fin de vie, dont l'exécution n'a rien de digne ! Je vous demande en définitive de défendre la vie, de respecter celle-ci, en défendant la Loi Léonetti, qui répond parfaitement à un objectif de respect de la vie, jusqu'à sa fin naturelle.
Tout au plus pouvez-vous aménager cette loi, afin que nos ainés ne se sentent pas abandonnés. Car il a été démontré que la mort n'était réclamée par les patients que dans des cas où ceux-ci étaient délaissés, tant par le personnel médical, que par leur famille.
La souffrance peut être soulagée, sauf celle des familles qui assistent à la mort. N'instrumentalisons pas ce débat pour faire plaisir aux proches ! Préoccupons-nous des malades, qui ne demandent presque jamais la mort si nous daignons nous occuper d'eux...
Vous remerciant pour votre attention, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en mes sincères salutations.