Objet : Pétition pour que le Procureur du TGI de Paris examine et rende justice à la plainte de M Nkoma Augustin, déposée depuis le 31 mai 2017, contre des Français vivant à Paris et dans le Morbihan à Gourin, tous membres de la famille de l’ancien Président de France, Monsieur Jacques Chirac, contre leurs complices des Camerounais vivant à Paris et à Monaco, tous membres de la famille de l’actuel Président du Cameroun, Monsieur Paul Biya, contre leurs complices Camerounais proches collaborateurs du Président Camerounais, contre leurs complices magistrats camerounais, contre leurs complices Commissaires de Police et Inspecteurs de Police Camerounais. Ceci pour co-action ou complicité de faux et usage de faux, abus de fonctions, dénonciations mensongères, détention abusive, etc.
Monsieur, Madame,
Responsables des ONG, Journalistes.
Je m’appelle Nkoma Augustin. Je suis président de l’ONG APAD (Association pour la Promotion des Activités de Développement). Je suis aussi Pasteur. Je vis au Cameroun où je naquis en 1968. De temps à autres, il m’arrive de voyager hors de mon pays ou hors de l’Afrique.
1 - Présentation du résumé de l’exposé des motifs de ma pétition
Je suis sorti de la prison de Yaoundé situé dans le quartier de Kondengui en février 2017, après six mois dix jours de captivité là-bas, où la nuit je dormais au rez-de-chaussée à même le sol dans une position uniquement de profil et, en journée, j’errais dans une petite cour. Avec cet emprisonnement, j’ai tout perdu.
Je vais en prison à la suite d’un coup monté de toutes pièces par de hauts responsables autour de notre Chef de l’Etat, des personnes qui pensent (et agissent) pour que le Cameroun soit dans un ancrage permanent dans le sous-développement. Je vais en prison à la suite d’un coup monté de toutes pièces : par des personnes de la famille nucléaire du Chef de l’Etat du Cameroun ; par des Français qui lui sont liés par alliance, des français qui vivent en France et qui sont de la famille de l’ancien président Français Monsieur Jacques Chirac ; par des Camerounais proches collaborateurs du Président ; par des fonctionnaires du Corps de la Magistrature et du Corps de la Police au Cameroun.
Puisque dans le coup qui a été monté contre moi, il y a ainsi des Français et des Camerounais, comme certains faux documents qui ont servi à ma privation abusive de liberté et à ma condamnation sans aucune preuve, puisque nombre de ces faux documents ont été fabriqués et sur le sol camerounais et sur le sol français, c’est pour cela que j’ai porté plainte contre les auteurs de mes malheurs ainsi que leurs complices avérés, ceci en France aussi.
Ce sont 14 personnes pour la plainte auprès du Procureur du TGI de Paris et auprès du Procureur du TGI de Vannes. Je me plains d’eux notamment pour complicité ou co-action de faux et d’usage de faux, pour détention abusive, pour dénonciations mensongères, pour abus de fonctions, etc. De part la loi française, les Parquets du Tribunal de Grande Instance de Paris ou du Tribunal de Grande Instance de Vannes ont qualité et capacité de traiter de cette affaire.
Parmi ces personnes mises en cause, il y a Biya Franck qui est le fils ainé de notre Chef de l’Etat, Ngoh Ngoh Ferdinand qui est le ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, Belinga Eboutou Martin qui est le puissantissime Directeur du Cabinet Civil du Président et qui fut Président du Conseil de Sécurité et du Conseil Economique et Social des Nations Unies en 2001, Baroux René et son épouse Mme Baroux Christine (les Baroux sont les parents géniteurs de la femme de Franck Biya), divers magistrats, des Commissaires de Police et autres.
Ces gens ont monté à mon encontre des accusations fallacieuses constituées de fantasmes et d’une kyrielle de faux, sur les bases desquelles ils m’ont fait interpeller au Cameroun, alors que j’étais sur le point de voyager pour un pays étranger, m’ont fait emprisonner et condamner SANS AUCUNE PREUVE MATÉRIELLE. Cet emprisonnement et cette condamnation m’ont fait tout perdre. C’est pourquoi quelques mois après ma sortie de prison, j’ai porté plainte avec de nombreuses preuves à l’appui contre tout ce groupe auprès, notamment, de la justice française.
2 - Pourquoi engager une pétition ?
a) Je suis dans une démarche de recherche de justice, et d’obtention de réparations. Or ce sera bientôt 03 mois que j’ai fait parvenir devant le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris, l’intégralité de ma plainte ainsi que toutes les pièces jointes y afférentes. Ma plainte devant cette juridiction a été régulièrement reçue, contre décharge le 31 mai 2017. Mais depuis lors je fais face au silence du Procureur. Lorsque j’appelle ses services, je suis orienté vers le bureau d’ordre des affaires pénales où on me répond chaque fois que le dossier est toujours à l’étude par certains magistrats collaborateurs du Procureur de la République.
J’ai peur que des pressions diplomatiques ou politiques ne soient exercées sur les magistrats afin que ce dossier soit « oublié » ou classé sans suites. C’est d’abord pour cela que je lance cette pétition car nous savons que vos mobilisations sur certaines affaires ont régulièrement empêché leur enterrement ou leur mauvais traitement.
b) Je veux susciter un élan de sympathie et de soutien pour cette cause. Ceci comme a réagi le responsable de cette association basée en France, en la personne de Monsieur Joël qui m’a dit ceci : « Je vais voir comment exploiter durant les deux mois d'été ce triste feuilleton et l'expliquer à l'opinion publique de manière méthodique et documentée. Nous ne pouvons simplement nous résoudre à ce que ces individus considèrent le territoire français comme un havre d’impunité». Ceci comme a réagi ce haut responsable français, chargé de la sécurité de tous les Français au Cameroun, responsable qui m’a écrit au nom du Président français en disant : « Si vous estimez que des ressortissants français sont impliqués et méritent d’être poursuivis vous avez tout le loisir de déposer une plainte à leur encontre. Ceci peut-être fait devant une juridiction camerounaise ou française. Votre avocat trouvera facilement les coordonnées du Parquet de Paris. Je vous adresse tous mes encouragements dans votre combat et reste confiant dans les justices de nos pays respectifs».
c) Faire savoir à l’opinion publique du monde, d’Europe, d’Afrique et du Cameroun que nombre de Camerounais sont, au quotidien, martyrisés par beaucoup de détenteurs du pouvoir de l’Etat. Je veux aussi que notre Président de la République sache que dans notre pays, une partie de ceux qui ont l’autorité sur les ressources publiques et sur l’Administration sont dans la logique de la corruption permanente, du clientélisme, de l’affairisme, du tribalisme à outrance, de l’entretien des réseaux iniques de toutes sortes. Si vous n’entrez pas dans leur monde, par naissance, par mariage, par alliance dans une certaine politique ou par cooptation, vous ne devez rien être au Cameroun.
Par mon cas, vous vous VERREZ comment certains hauts membres de la Police et de la Magistrature au Cameroun montent de faux dossiers contre ceux qu’ils veulent détruire ou qu’ils ont ordre de détruire, comment des membres du Gouvernement détruisent ceux qui ne fonctionnent pas comme eux, comment des gens en France ont pris en otage le présent et le devenir du développement du Cameroun, ceci avec leur relais au Cameroun. Vous aurez devant vos yeux des faits, des preuves à suffisance.
d) Je souhaite que ceux qui sont dans les cahots ou victimes de tels faits ou actes trouvent en mon histoire des raisons d’espérer.
C’est pour toutes ces quatre raisons que je lance cette pétition pour présenter ses résultats au Procureur de Paris. Et dans une certaine mesure présenter soit au Ministre français de la Justice de qui dépendent les Procureurs, soit au Président de la République Française.
3 - Des pièces à conviction pour asseoir ma pétition
Comme il y a beaucoup de dossiers, cela prend le temps de les parcourir et analyser tous. C’est pourquoi, pour rendre aisée et rapide votre compréhension, je vais vous communiquer les documents ci-après :
1 - Le document qui porte le rapport de transmission de la plainte au TGI de Paris. Il contient deux pages sur la preuve du dépôt de la plainte à Paris. Il y a un bordereau et un rapport de livraison avec décharge du Parquet de Paris.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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