Rétablir l'ordre et la discipline dans les prisons
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Auteur(s) :
Jacques Struzynski, brigadier pénitentiaire honoraire, Ex-secrétaire national général d'un syndicat pénitentaire
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Destinataire(s) :
Emmanuel Macron (Président de la République)
Eric Dupond-Moretti (EX garde des Sceaux, Ministre de la Justice )
Les membres du gouvernement, Les Parlementaires
La pétition
RETABLIR LA SECURITE ET L'AUTORITE DANS LES PRISONS FRANCAISES
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, Mesdames et Messieurs les Parlementaires.
Dans la France actuelle, l'uniforme est devenu une sorte de permis d'agresser : les policiers, les pompiers, les postiers, les électriciens, les gendarmes, les surveillants pénitentiaires, tous ceux qui arborent fièrement l'habit de leur fonction sont systématiquement agressés dans les territoires hostiles de la République. Tous représentent en effet l'autorité de l'Etat et, dans certaines cités, plus personne ne veut s'y soumettre. Cette sécession volontaire est aussi très active en prison. Les détenus sont en effet de plus en plus rebelles à toute forme d'autorité émanant des surveillants pénitentiaires. Il s'agit d'une inversion des valeurs qui est liée aussi au laxisme de la magistrature et à la culture de l'excuse sociale.
Les surveillants pénitentiaires eux aussi sont confrontés à ce "laxisme obligatoire" dans la mesure où ils sont soumis à la règle souveraine du "pas de vagues". Pour vivre heureux vivons cachés, tel est le principe en vigueur dans les prisons. Tout se passe comme si les surveillants de prison étaient devenus des pestiférés. Ils sont mal vus par les détenus, qui ne supportent plus la moindre directive et ils sont suspectés par leur direction qui ne supporte pas le moindre conflit.
Pour eux c'est la double peine en permanence sur le plancher des vaches. Comme les professeurs, comme les enseignants, ils sont contraints au silence. L'objectif n'est pas d'instruire, il est de n'offusquer personne, ce qui conduit à occulter des pans entiers de l'histoire de France. en prison, l'objectif est de ne pas déranger le désordre établi, surtout quand il concerne des détenus fanatiques qui font du prosélytisme. Ce laisser-aller entraîne des frustrations et un grand désarroi au sein du personnel pénitentiaire.
Les surveillants ont entendu les cris d'alarme des militaires, puis des policiers honoraires qui appellent l'attention du gouvernement sur le délitement de la société française et la permissivité en matière de sécurité. A leur tour, ils appellent à l'aide ceux qui sont censés faire régner la tranquillité publique : ils constituent la troisième force de sécurité de l'Etat et sont traités comme des moins que rien. Leur dignité est bafouée tous les jours. Leur honneur est sali. Leur métier est méprisé.
Les choses ont à ce point dégénéré que l'administration ne peut plus recruter personne : elle admet des candidats quasiment analphabètes qui n'obtiennent que 4 sur 20 de moyenne... Ces hommes et ces femmes se sentent complètement abandonnés. Ils sont livrés à eux-mêmes. Tous les jours ils subissent insultes, crachats, agressions physiques, ils doivent faire face à l'intrusion de drogues, couteaux, téléphones et armes balancés au-dessus des murs d'enceinte. Les menaces de mort lancées par des détenus islamistes radicalisés sont devenues monnaie courante. Les agressions dirigées contre les personnels à l'extérieur des prisons sont très fréquentes et personne ne s'en émeut. La population pénale est devenue ingérable, la hiérarchie est dépassée et la population s'en moque. L'uniforme bleu ne fait plus peur ; il fait rire.
Voilà où nous en sommes réduits aujourd'hui dans le silence général. La guerre civile larvée qui se profile fait déjà sentir ses prémices en prison. Nous appelons solennellement le gouvernement à rétablir l'ordre et la discipline avant qu'il ne soit trop tard. Les truands et les voyous ne doivent plus régner en maître. La fonction de surveillant est comparable à celle des policiers, leurs missions sont identiques au service des citoyens. L'anarchie actuelle n'est pas irréversible, mais jusqu'à quand ?
Jacques Struzynski, brigadier pénitentiaire honoraire, Ex-secrétaire national général d'un syndicat pénitentaire
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Après 35 années de service, j'ai vu l'institution pénitentiaire basculer progressivement dans le tout pour le bien être des détenus, plus d'ordre, plus de discipline et la peur a changer de camps. Cette micro société est à l'image de notre société, les hordes de voyous prennent tout doucement le pouvoir...
700
Romain - Le 18/05/2021 à 22:39:52
Dans le contexte actuel il est plus que nécessaire de réintroduire l'ordre et la discipline dans nos établissements pénitentiaires.