Pétition
15
signatures
Encore 85 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur :
Auteur(s) :
Bruno Diaz Ruiz
WASQUEHAL
Destinataire(s) :
CSA 2 rue de Choiseul CS 70215 - 75086 Paris Cedex 02
Différentes personnalités se sont exprimées la semaine passée. Si leur propos est fort critiquable,car partisan, pour certains d'entre eux allant à déceler une maladie mentale ou à contrario à minimiser le délit de viol, pour d'autres enfin à décréter au complot, le lecteur détectera qu'il est sur le terrain de l'opinion et du sentiment.
Il n'en est pas de même du sondage que vous publiez sous le titre: "Pensez-vous que Dominique Strauss-Kahn est victime d’un complot?"
D'abord ce sondage tombe sous le coup de la Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 - art. 92 JORF 16 juin 2000.
qui cite: ... "II. - Est puni de la même peine le fait :
- soit de réaliser, de publier ou de commenter un sondage d'opinion, ou toute autre consultation, portant sur la culpabilité d'une personne mise en cause à l'occasion d'une procédure pénale ou sur la peine susceptible d'être prononcée à son encontre ..."
La partie I/ relative à la présentation médiatique d'individus menottés , longuement commentée la semaine dernière, prévoit une condamnation de "...100 000F d'amende..." soit environ 15 000€.
Nous ne doutons pas que vos juristes, au regard de cette loi vous ont conduit à utiliser les finesses de la langue française afin de rendre publiable cette pétition.
Or une Loi peut être critiquée, aménagée, renforcée, révisée, etc.
Notre souhait : renforcer la partie II/ citée plus haut! Mais nous souhaitons que votre éthique évite de faire une pétition de plus pour accroitre la sévérité de cette Loi.
En effet,il ne s’agit pas, dans ce type de sondages, de se prononcer sur une OPINION, une POLITIQUE, des pratiques; par exemple : « Pour ou contre la tauromachie etc. », pour lesquels le sondé a suffisamment de recul et d’éléments d’appréciation, des PREUVES (photos, films, interviews, écrits, propre expérience, valeur éthique…) mais de trancher dans l’urgence sur les actes présumés d’un homme. Qui dit urgence dit justice expéditive.
Le sondeur s’érige en «Tribunal populaire médiatique ». Tribunaux populaires si décriés à juste titre en d’autres temps car davantage basés sur les impressions, les SENTIMENTS, le ressenti (peur de…, haine vis-à-vis de.., empathie…, sympathie…) et les OPINIONS (certitudes idéologiques, éthique, coïncidences, les "pas de fumées sans feu" etc…) que sur des FAITS pertinents.
Un tribunal serein, certes imparfait puisque humain, mais s’appuyant sur des éléments tangibles parait préférable à la « Voix du peuple-Voix de DIEU» dans un contexte médiatique de victimisation ou à contrario de charge du présumé innocent (ou coupable).