Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Annabel Renucci
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République et Madame le Ministre Garde des Sceaux - Ministre de la Justice
Monsieur, Madame,
Nous soutenons Fanfan Renucci dans sa lutte pour une justice véritablement équitable.
Voilà 6 ans que Christiane Renucci (victime d’un accident vasculaire cérébral le 18 Novembre 1993, placée sous tutelle), son mari Fanfan Renucci, et leurs 2 enfants ont déposé plainte avec constitution de partie civile contre X des chefs d’abus de faiblesse, faux et usage de faux auprès du doyen Juge d’instruction de Bastia.
L’affaire a été déboutée en 1ère instance et en appel, et est actuellement en cassation.
Fanfan Renucci se bat aujourd’hui pour que l’état de vulnérabilité de sa femme soit reconnu par la Justice – alors qu’il a été reconnu depuis 1993 jusqu’à nos jours par les Neurologues, Experts en psychiatrie et neurologie, Professeurs agrégés dirigeant des services de neuropsychiatrie. Toute expertise médicale pour sa femme a été refusée par le Juge d’instruction, le Procureur de la République et le Président à la cour d’appel - à 6 reprises.
Il se bat pour que les nombreux manquements de la procédure soient reconnus et corrigés par la Justice.
Il se bat pour que les préjudices graves subis par sa femme soient reconnus d’un point de vue pénal.
Il se bat pour que la Justice arrête de s’obstiner à nier l’évident. Il se bat pour un procès équitable.
Preuve en est le Procureur de la République qui déclare dans le journal « Corse Matin » du 25 Mars 2010 que « Toutes le garanties ont été prises et Mme Renucci a été entendue en présence de son conseil », alors que Fanfan affirme preuve à l’appui (procès verbal de confrontation du 20 Mars 2007 « Première partie : Faisons entrer Christiane Elisabeth RENUCCI seule ») que le Juge d’instruction a auditionné sa femme, alors sous curatelle renforcée, seule - sans son conseil et sans son curateur.
Sa femme a été interrogée seule et le Juge d’instruction, la Chambre d’instruction, le Procureur de la République, et le Président à la cour d’appel ont considéré les propos de sa femme comme censés et valides d’un point de vue juridique, et se sont servis de ses propos pour porter le dossier sans suite.
Le 23 Mars il s’est coupé la phalange de l’auriculaire gauche pour lutter contre un déni de justice et sauver l’honneur de sa femme. En désespoir de cause, mais avec une froide détermination – et il promet d’aller plus loin si nécessaire.
L'émission Prise Directe de France 2 du 27 Avril 2010 s'est fait l'écho de cette affaire (à partir de 1h 06m 25s et 1h 25m 40s dans le reportage).
http://programmes.france2.fr/prise-directe/index.php?page=article&numsite=4448&id_article=12989&id_rubrique=4451
Parce que nous pensons que tous les éléments de l’affaire n’ont pas été considérés à leur juste valeur, nous soutenons Fanfan Renucci pour que lui et sa famille obtiennent un procès équitable.