Stop à la pendaison du jeune Yahaya pour blasphème !

Imaginez un instant que vous vous retrouviez condamné à mort juste pour avoir envoyé un message sur Whatsapp. C'est justement ce qui est arrivé à un jeune musicien nigérian, Yahaya Sharif-Aminu, condamné à mort juste pour avoir partagé une chanson dont les paroles ont été jugées « blasphématoires ».

Pour les simples paroles d'une chanson, des hommes ont mis le feu à la maison d’un homme et celui-ci a été condamné à mort par pendaison. La police religieuse chargée de faire respecter la charia est venu l'arrêter. Un tribunal l'a jugé coupable de blasphème sans même qu'il ait eu droit à un avocat. Derrière les barreaux depuis trois ans, son seul espoir est désormais que la Cour Suprême du Nigéria se penche sur son cas.

Abolir ces lois injustes, pour soutenir Yahaya et les chrétiens du Nigéria

Avec ADF International, aidez-nous à le faire libérer, mais aussi à faire abolir sans attendre ces lois dites « anti-blasphème ». Soutenez les avocats qui le défendent, et œuvrent pour l'abrogation de ces lois qui sont appliquées au détriment de milliers de chrétiens, persécutés simplement pour avoir exprimé leur foi.

Que sont les lois anti-blasphème ?

Les lois anti-blasphème sont des lois punissant tout individu qui tient des propos que d’autres jugent blessants ou insultants vis-à-vis de leurs convictions ou de leurs symboles sacrés. De telles lois existent dans de nombreux pays régis par la charia. Elles sont utilisées pour punir et persécuter des minorités religieuses, y compris des musulmans appartenant à des courants minoritaires, comme Yahaya, et de nombreux chrétiens.

Toute personne a le droit de pratiquer sa religion en toute liberté. Les lois anti-blasphème constituent clairement une violation du droit international et des droits de l’homme. En outre, elles sont contraires à la constitution du Nigéria, qui garantit la liberté de religion.

Le Nigéria est un pays très influent en Afrique et sur la scène musulmane. La persécution d’origine religieuse est particulièrement grave dans ce pays, et les lois anti-blasphème y sont pour beaucoup. En 2022, près de 90% des chrétiens tués à cause de leur foi vivaient au Nigéria.

 
Soutenez Yahaya, et la liberté de religion pour tous

Signez la pétition pour sauver la vie de Yahaya. Au-delà de son seul cas, sa victoire et sa libération pourraient sauver la vie de tant d'autres victimes de ces lois anti-blasphème – y compris de nombreux chrétiens. Ces lois menacent les droits et la vie de tous les citoyens du Nigéria, tout spécialement ceux qui appartiennent à une minorité religieuse dans le nord du pays. Il faut que la Cour Suprême du Nigéria déclare enfin que ces lois sont contraires à la constitution et violent le droit international.