Nous, familles des victimes, faisons appel à la justice afin de dénoncer les graves manquements qui ont conduit à une tragédie évitable. Le 13 décembre 2011, notre fils, Pierre Gérouville, ainsi que cinq autres innocents, ont perdu la vie à cause de la violence d’un repris de justice en libération conditionnelle. Cette situation aurait pu être évitée.
Contexte :
Le 5 octobre 2010, cet individu a obtenu sa libération conditionnelle contre l’avis du ministère public, du directeur de la prison et du psychiatre qui le suivait. Ces avis défavorables mettaient en évidence des risques élevés de récidive et d’autodestruction, des préoccupations que la justice a ignorées.
Non-respect des conditions de libération :
Lors de sa libération, cet individu a enfreint plusieurs conditions cruciales :
Ne pas commettre d’infraction :
Il a travaillé illégalement et a violenté une femme en la contraignant à des actes sexuels.
Assister aux convocations :
Il a manqué deux convocations de l’assistant de justice, mais n’a pas été inquiété, une simple excuse ayant suffi.
Travailler et indemniser les parties civiles :
Il n’a jamais prouvé avoir un emploi, n'a versé aucune indemnisation aux victimes.
Conditions de fréquentation :
Quelques mois après sa libération, il a été vu en compagnie d’anciens condamnés et de personnes liées au grand banditisme.
À aucun moment, la justice n’a effectué de surveillance de cet individu, malgré son passé criminel avéré. C’est l’une de nos principales revendications : que les conditions de libération soient vérifiées et contrôlées sur le terrain, car cela est capital pour la sécurité de tous.
Événements tragiques :
Deux mois avant la fusillade, il a été soupçonné d’un attentat à la pudeur et, un mois avant, il a contraint par la force une femme à des actes sexuels. Cette victime l’a identifié auprès des autorités. Pourtant, au lieu de l’arrêter, la police a seulement déposé un avertissement dans sa boîte aux lettres.
Si des mesures avaient été prises et si cet individu avait été appréhendé, notre fils et les six autres victimes seraient encore en vie aujourd'hui.
Victimes directes :
- Antonietta Racano
- Claudette Deremier
- Gabriel Leblond
- Laurent Kremer
- Nathan-Mehdi Belhadj
- Pierre Gérouville (notre fils)
Victimes indirectes :
- La mère de Nathan-Mehdi, décédée par suicide.
Blessés :
- 150 personnes à des degrés divers.
Conclusion :
Nous demandons une réforme des procédures de libération conditionnelle, avec des contrôles stricts pour assurer la sécurité de la population. Il est impératif que les erreurs du passé ne se reproduisent plus. Nous vous exhortons à signer cette pétition pour faire entendre notre voix et empêcher d'autres tragédies à l'avenir.
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