Les noms et les visages des terroristes passent en boucle sur nos médias. Tout le monde les connait. Le transfert d'un complice d'une prison à l'autre est présenté comme un événement.
Les terroristes ont souvent comme profil psychologique d'être des hommes adultes mais assez jeunes, sans véritable reconnaissance sociale, ni projet, évacuant leur surplus d'énergie d'abord dans la délinquance puis dans le terrorisme.
La vacuité de leur existence, le sentiment paranoïaque d'être des victimes, la recherche de sens et de notoriété sont des terrains favorables aux pulsions de haine, aux états dépressifs, aux tendances suicidaires.
La jouissance mégalomaniaque qu'ils mettent dans la mise en scène de leurs actes est révélatrice.
Par leur sacrifice ils s'imaginent devenir des héros reconnus, des martyrs, ou tout du moins des vedettes abhorrées.
Sur le marché des idéologies terroristes, il n'y a plus que l'Islam radical; celles d'extrême gauche étant passées de mode.
Combien seraient dissuadés par une mort anonyme, si les médias, tout en rapportant les faits, ne citaient pas leur nom, ni ne montraient leur visage ?
Pour qu'une maladie se propage il faut un terrain favorable. Ils savent que ces tueries insensées nous fascinent et augmentent l'audience des médias. Le spectacle offert par les criminels répond à une curiosité malsaine des spectateurs. À nous de refuser le piège.
Nous demandons aux organes d'informations de rapporter les faits, sans publier les noms (remplacés par des initiales) ni surtout montrer les photos ou les vidéos. À nous de déserter les médias qui le font.
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