PréambuleNous, membres et sympathisants de l’association La Plume Grise, œuvrons pour la transmission intergénérationnelle, la cohésion sociale et le respect de la dignité humaine. Dans un contexte de multiplication des contenus numériques et de banalisation de la violence, nous constatons une diffusion de jeux vidéo dont la thématique centrale est la violence sous différentes formes (physique, psychologique, symbolique).
Notre conviction : cette banalisation de la violence dans l’univers vidéoludique a un impact nocif sur la construction de l’individu, sur le bien-être psychologique, sur les relations sociales et la perception des normes de comportement.
Constats- Exposition à la violence : Les jeux vidéo violents peuvent véhiculer et normaliser des conduites agressives, nuisant particulièrement à la jeunesse mais touchant aussi les adultes.
- Risque de dépendance : Certains jeux, par leur forte incitation (systèmes de récompenses, scoring), peuvent amplifier le risque d’addiction.
- Fracture intergénérationnelle : Le fossé numérique accentue le manque de vigilance et d’accompagnement familial, laissant la porte ouverte à une consommation précoce et sans régulation de ces contenus violents.
- Absence d’encadrement strict : Bien que des classifications (PEGI, ESRB, etc.) existent, elles ne sont pas toujours suivies ou contrôlées, et ne constituent pas une interdiction stricte.
Notre demandeNous réclamons l’interdiction de la consommation des jeux vidéo de violence, pour tout âge, au niveau national, et l’instauration de sanctions effectives pour les éditeurs et distributeurs qui ne respecteraient pas cette mesure.
Concrètement, nous souhaitons :
- Une loi claire et ferme : interdire la vente, la diffusion et la promotion de jeux vidéo à contenu violent.
- Une classification revisée et contraignante : rendre illégale toute diffusion publique de contenus où la violence est un ressort central du gameplay, sans dérogation liée à l’âge.
- Un contrôle renforcé : instaurer un dispositif de contrôle et de sanction, notamment pour les plateformes de vente en ligne, afin de stopper la disponibilité de tels jeux sur le territoire.
- Un accompagnement des familles et des publics vulnérables : mise en place de campagnes de sensibilisation, de modules d’éducation aux médias, d’ateliers intergénérationnels pour expliquer les risques des contenus violents.
Pourquoi cette mesure est cruciale ?- Protection de la santé mentale et de la dignité humaine : La banalisation de la violence nuit à la construction d’un rapport sain à l’autre et favorise l’agressivité latente.
- Préserver le lien social : Les contenus violents créent une culture de la confrontation et de la brutalité, contraire à la cohésion sociale pour laquelle La Plume Grise milite.
- Responsabiliser l’industrie vidéoludique : Un cadre légal strict est nécessaire pour inciter les éditeurs et distributeurs à développer ou promouvoir des jeux sans violence comme unique ressort.
- Soutenir la transmission de valeurs positives : Nous encourageons des loisirs numériques centrés sur la coopération, la créativité, l’éducation, la bienveillance et l’apprentissage, en cohérence avec notre mission intergénérationnelle.
Conclusion et appelEn signant cette pétition, nous affirmons notre refus de la banalisation de la violence dans l’univers vidéoludique. Nous appelons Madame Rachida Dati à prendre les mesures législatives nécessaires pour interdire la consommation de jeux vidéo violents, tous publics confondus, et à soutenir les actions de sensibilisation et d’accompagnement.
Nous, soussignés, demandons fermement la mise en place d’une telle interdiction et l’élaboration de politiques publiques garantissant un environnement numérique sans violence, où les valeurs de respect, de transmission intergénérationnelle et de solidarité priment.