Pétition
59
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Auteur :
Auteur(s) :
Roméo H.
Destinataire(s) :
Mme Michelle Alliot-Marie
Le gouvernement français l'a bien compris. Pour limiter l'espace de liberté qu'est l'internet, il faut contrôler. Mais comment arriver à réduire à néant un espace de liberté sans avoir de contestation ? C'est tout simple, grâce aux pédophiles !
Le "prétexte" de la pédophilie est, sans mauvais jeu de mot, vicieux. Tout simplement car il profite de la crédulité des français. En utilisant le mot "pédophile", tout le monde est instantanément terrifié ! C'est humain. Ca fait appel aux sentiments plus qu'à la raison. En faisant ainsi croire à la majorité e la population française qui connait mal internet que la pédophilie est accessible par n'importe qui (et surtout aux enfants), il devient soudain facilement simple de réduire un espace de liberté à néant.
Pourtant, les professionnels du net s'accordent à dire qu'il n'y a pas de sites ou de photos pédophiles sur le Web. Le Web a appris a s'auto-réguler depuis plus de 15 ans ! Il n'y a donc aucun risque pour un enfant de finir sur un site pédophile... Il n'y en a pas ! Alors à quoi bon faire une liste noire des sites pédophiles ? Pour protéger qui ?
Ce n'est même pas une loi qui va attraper les auteurs d'activité illégale puisque ces derniers ont depuis longtemps redoublé d'ingéniosité pour passer outre ce filtrage (qui comme Hadopi est contournable avec un simple service de VPN à 5 € par mois...).
Alors Loopsi va servir à surveiller qui ? Ceux qui ne savent comment se rendre invisible ? Vous ?
C'est une mesure radicale, perdue dans le fourre-tout de la Loppsi : la loi sur la sécurité autorise la surveillance des ordinateurs. La police pourra s'introduire discrètement chez les suspects pour installer des mouchards. Pour le gouvernement, ce n'est qu'une modernisation des écoutes téléphoniques.
« Mouchards », « logiciels espions »… le gouvernement évite prudemment les mots qui font peur. Le texte de la Loppsi évoque pudiquement la « captation des données informatiques » :
« Un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères. »
Affaires de vol, drogue, proxénétisme ou immigration clandestine
En clair, la police sera autorisée à surveiller tout ce qui se passe sur l'ordinateur des suspects : tout ce qu'ils tapent sur leur clavier, des e-mails aux chats, tous les sites qu'ils consultent, tous les fichiers qu'ils téléchargent.
Voici exactement ce que prévoit l'article 23 de la Loppsi, qui autorise cette « captation des données informatiques » :
Qui est visé ?
Pas seulement les terroristes présumés, mais toutes les personnes suspectées de crimes en « bande organisée », qu'il s'agisse de vols, de trafic de drogue, de proxénétisme ou encore d'aide à l'immigration clandestine.
Comment ça marchera ?
Pour installer les mouchards, la police pourra discrètement s'introduire au domicile du suspect, dans sa voiture ou dans n'importe quel local, et à toute heure (sans les limites imposées aux perquisitions qui ne sont autorisées, hors affaires de terrorisme, qu'entre 6 heures et 21 heures).
La loi ne précise pas les outils informatiques utilisés (« cheval de Troie », surveillance en amont au niveau du fournisseur d'accès…).
Combien de temps ça durera ?
La surveillance durera