Un projet de construction de quatre réacteurs EPR est envisagé en Angleterre, la livraison étant prévue pour 2023 au plus tôt.
En avril 2015, l'Autorité de sûreté nucléaire révèle que les cuves de trois réacteurs EPR, forgées par Areva, présentent de sérieuses faiblesses pouvant entraîner l'interdiction de leur utilisation, ce qui serait catastrophique sur le plan industriel et financier. En effet, les cuves sont déjà installées dans les réacteurs en construction et leur retrait exigerait de détruire en partie les réacteurs. Il faudrait aussi fabriquer de nouvelles cuves. Les cuves concernées sont celles de l'EPR de Flamanville et des deux EPR chinois: la seule cuve correctement réalisée, celle de l'EPR finlandais, a été sous-traitée par Areva au japonais Mitsubishi. De nouvelles études sont lancées afin de déterminer la gravité exacte des malfaçons et de pouvoir trancher sur l'utilisation ou non des cuves.
L'EPR est conçu selon le même principe que les précédents réacteurs à eau pressurisée — à savoir le N4 français de Framatome et le Konvoi allemand de Siemens. Il a pour objectif d’améliorer la sûreté et la rentabilité économique.
Il est destiné à des pays disposant de réseaux électriques capables de distribuer une puissance électrique de l'ordre de 1 600 MW. Il est conçu pour utiliser de l’uranium enrichi à 5 % et éventuellement du combustible nucléaire MOX, jusqu'à 100 %.
Areva affirme que l’EPR offre un niveau de sûreté inégalé, du fait de la redondance des systèmes de sécurité et du système de récupération de corrium. Une étude réalisée par un expert britannique indépendant, John Large, et financée par l'ONG écologiste Greenpeace, démontre qu'en cas d’accident catastrophique cumulé avec la perte du confinement, les conséquences radiologiques des rejets seraient plus graves que pour les réacteurs français actuels.
De plus, étant donné les retards et difficultés à terminer les chantiers, ainsi que les dépassements des coûts, la question de la rentabilité économique commence à être posée par certains.
Il faut être raisonnable. le projet EPR est un échec complet. La facture peut encore considérablement gonfler, des milliards d'euros ont déjà été dépensés certes, mais sans réellement donner de garanties correctes de finalité et de sûreté nucléaire.
Sans compter l'opinion publique qui a de moins en moins confiance sur le nucléaire, donc nous vous demandons de stopper le chantier de l'EPR de Flamanville.
En vous remerciant de l'intérêt que vous porterez à cette pétition, nous vous prions les signataires et moi-même de recevoir, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.
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