Dans la région de Loreto, plusieurs communautés indigènes se sont retrouvées sans eau pour boire ou cuire leurs aliments après l'arrivée de pétrole brut, déversé de façon incontrôlable encore un fois dans le ruisseau Cuninico, à l'une de leurs principales sources d'eau et de subsistance, la rivière Marañón. Alors, à part les solutions environnementales que les autorités sont en train de concevoir, que fait-on pour garantir la sécurité sanitaire des habitants ?
Suite au paiement effectué par Petroperú, entreprise en question, d'une amende de plusieurs millions en 2016 pour ne pas avoir remédié aux zones polluées, le Ministère de la Santé péruvien, selon l'IDL (Institut de défense juridique), a réalisé un contrôle de la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine l'année suivante, dont le résultat a été que l'eau bue par plus de 49 communautés autour de la rivière Marañón présente des métaux lourds, des hydrocarbures et des restes fécaux supérieurs aux limites maximales admissibles.
Donc, c’est déshonorant et inacceptable, la qualité de vie des communautés de la rivière Marañón, surtout en considérant que le droit à l'eau potable est stipulé dans la Constitution elle-même. Par ailleurs, la loi n° 30588, qui intègre l'article 7-A à la Constitution du Pérou, reconnaît le droit de toute personne à un accès progressif et universel à l'eau potable et garantit ce droit en donnant la priorité à la consommation humaine sur les autres usages.
Face à la situation décrite ci-dessus et le fait qu'il s'agit de la dixième catastrophe environnementale dans le pays depuis le début de l'année, on exige que les ministères péruviens créent des politiques publiques efficaces pour résoudre rapidement ces problèmes terribles et les prévenir.
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