Le projet part d’une constatation simple, l’extérieur de Tolbiac manque de végétations et de réels espaces de rencontre. L’objectif est donc de permettre aux étudiants de se réapproprier leur université ! Dans l’amphithéâtre extérieur (voir page 5), nous imaginons des étudiants emprunter la pergola (1), jouant entre ombres et végétations, pour s’asseoir sur des fauteuils en palette (2) et discuter entre deux cours, pendant que d’autres s’installeraient près des intermarches (3) (réduisant la hauteur actuelle des marches), dans lesquelles ils trouveraient des livres ou des jeux de cartes pour se distraire. Tous les 4 à 6 mois, ce lieu changerait d’apparence grâce aux fresques de street art (4) qui l’habilleraient.
L’intérêt d’un projet esthétique
L’esthétisme, ou encore « l’architecture scolaire » influencent réellement la réussite des étudiants. Des entreprises comme Google ou Facebook ont développé de nouvelles stratégies pour augmenter la productivité de leurs employés : leur offrir un cadre de travail exceptionnel. Alors, pourquoi continuons-nous à négliger ce point ? Des étudiants qui se sentent bien dans leur Fac, conscients de la chance qu’ils ont d’étudier dans un lieu magnifique, lutteront pour ne pas perdre ce cadre de vie. Et puis, un enseignement de qualité se doit d’être prodigué dans un lieu de qualité, « un esprit sain dans un corps sain ».
Une dimension sociale
Il est assez paradoxal que dans une FAC de 40 000 étudiants, le sentiment d’isolement soit aussi élevé, et probablement une des raisons de l’échec scolaire en première année. Avec la pergola, ou encore les assises, le projet entend créer de la proximité, des espaces isolés à l’intérieur même d’un immense ensemble qu’est l’extérieur de Tolbiac. L’objectif est que ces lieux privilégiés encouragent les échanges, le partage (ex : via les intermarches) ; en soit, la socialisation des étudiants. La majeure partie d’entre eux est âgée de moins de 30 ans, Tolbiac doit donc être à leur image : jeune et dynamique. L’amphithéâtre deviendrait donc un lieu qui bouge, promouvant l’art urbain, impulsant les élèves, les encourageant à s’investir dans leur travail.
Une dimension écologique
L’écologie est un sujet que l’université se doit de mettre en avant. Bien sûr, notre projet ne va pas résoudre les problèmes de pollution de la ville, mais Paris accueillera la COP21 d’ici quelques mois, et se doit donc de modifier les comportements. La Sorbonne, c’est une université publique de renommée mondiale, une vitrine pour la France et Paris. En végétalisant Tolbiac, Paris donne l’exemple, impulsant d’autres démarches écologiques. Le projet entend sensibiliser aux problèmes environnementaux, à la faune et à la flore de façon passive (visuelle) et active en faisant intervenir régulièrement des associations/collectifs sur différents sujets, ou encore grâce à la récup'.
Au-delà, ce projet entre complètement dans les enjeux de Paris et de la maire (ex : 100 hect de toitures et façades végétalisées d’ici 2020, permis végétaliser…), assurant une facilité administrative et des possibles subventions.
Le Coût
Un des avantages majeur du projet est son coût très faible. Cela est rendu possible grâce à l’association La Bulle, qui s’occupe de façon bénévole de la réalisation de tout le mobilier, des pots de fleurs et des inter-marches à partir d’objets de récupération mis en valeur.
Une grande partie des plantes sera issue des cultures de La Bulle et de la vente à des prix préférentiels de l’entreprise Botanique. Quant à la terre, elle serait obtenue grâce au « permis végétaliser » mis en place par Anne Hidalgo.
Du côté de l’art urbain, les graffeurs amateurs viendraient bénévolement effectuer leur œuvre. Pour le matériel, il pourrait être pris en charge par les graffeurs eux-mêmes, ou par l’université permettant ainsi l’expansion de l’art sans barrière financière. En ce qui concerne la structure des pergolas, une estimation sera prochainement jointe.
Conclusion
En permettant à ce projet de se réaliser, Tolbiac assure un climat scolaire de qualité à l’image de l’enseignement prodigué, permet aux jeunes de se réapproprier leur espace, et s’inscrit dans une démarche écologique en accord avec les enjeux parisiens. Encourageant l’expansion des savoirs, la pédagogie (étiquettes sur plantes, associations, livres, promotion de l’art urbain..), l’université remplit une de ses missions premières, tout cela pour un coût très faible et une logistique presque nulle, car le projet serait géré par La Bulle.
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