Pas d'antennes-relais au dessus de notre école !

Monsieur le Maire,




Nous souhaitons attirer votre attention sur la présence de deux stations d’antennes-relais à moins de 50 mètres de l'école primaire et du lycée Pierre Brossolette. Ces stations, référencées par l’ANFR sous les N°330638 et 477873, sont situées sur le toit de l'immeuble HLM du 8 bis, rue du 14 Juillet. Elles regroupent plusieurs antennes de technologie UMTS et GSM émettant sur des fréquences comprises entre 900 et 2200 MHz, exposant ainsi directement écoliers, lycéens, employés municipaux et personnels de l’éducation nationale à leurs rayonnements.

L'organisation récente du « Grenelle des ondes » a mis en lumière l’inquiétude croissante des Français à l'égard des champs électromagnétiques et de leur possible impact sur la santé humaine, notamment celle des jeunes enfants.
Cette inquiétude est alimentée par de nombreuses publications scientifiques comme l’étude REFLEX ou le rapport Bio-Initiative validé par l’agence européenne de l’environnement et le parlement européen ; elle se traduit par la multiplication des mobilisations citoyennes et des actions en justice partout en France. A plusieurs reprises, les tribunaux l’ont d’ailleurs jugée légitime et ordonné le démantèlement des installations incriminées.

Attentifs aux préoccupations de leurs administrés et craignant de voir leur responsabilité un jour mise en cause, de nombreux élus ont donc fait le choix d'agir :
Michel-François Delannoy, maire (PS) de Tourcoing, Pascal Cherki, maire (PS) du 14è arrondissement de Paris ou encore Patrick Braouzec (PC) à Saint Denis ont ainsi instauré un moratoire sur l'implantation d'antennes-relais. Le maire (PRG) de Château-Thierry, Jacques Krabal (PRG), ainsi que Philippe Kaltenbach, maire (PS) de Clamart, ont eux ordonné le démantèlement d'antennes-relais situées à proximité d'écoles.

Le parlement européen a également réagi en votant en 2008 une série de recommandations dont l’une préconise, en vertu du principe de précaution, de ne pas implanter d'installations de ce type à proximité des crèches, écoles ou hôpitaux.

Cette attention particulière portée aux plus jeunes figure également dans la charte de bonnes pratiques signée entre l’AMF et l'AFOM, qui prévoit que « le niveau d’exposition soit aussi faible que possible » aux abords des établissements sensibles.

Enfin, en signant de votre main la charte des villes amies de l’enfant de l’UNICEF, la ville du Kremlin-Bicêtre s’est engagée à « améliorer la sécurité et l’ environnement des enfants » (art.1).

Nous, riverains, parents d'élèves, personnels de l’éducation nationale, responsables associatifs ou politiques vous demandons donc solennellement de prendre les mesures nécessaires pour éloigner les antennes-relais des établissements scolaires du Kremlin-Bicêtre.