Nous souhaitons faire adapter le contrôle sanitaire au mode de production et non adapter les modes de production à une idéologie "sanitariste". Celui qui laisse croire que l'alimentation doit se créer dans un laboratoire afin d'être exempte de toutes bactéries et prône la médecine totalitaire plutôt que l'hygiénisme. Ce qui met en péril les petites structures de qualité !
Aujourd'hui, on nous demande toujours plus d'investissement pour le sanitaire, on essaye de faire croire que l'on va éradiquer toutes bactéries de l'alimentation. Or, pour notre cas, les salmonelles sont des bactéries qui se trouvent naturellement dans les voies digestives des animaux et des oiseaux. Aujourd'hui, un seul bâtiment BIO-industriel c'est un minimum de 18 000 poules pondeuses !
On n'arrête pas le gigantisme et les éleveurs intégrés qui travaillent pour les industries agroalimentaires.
L'exploitation familiale que j'ai reprise est indépendante et spécialisée en élevage de poules pondeuses. Nous vendons nos produits nous-même par des structures spécialisées BIO et des indépendants. Pas de SUPER-MARCHE ! Nous vivons uniquement de notre travail, pas des aides de la PAC. Nous concernant, on nous demande de détruire aujourd'hui, environ 1 500 douzaines d'œufs sains après contrôle (un mois de production de deux de nos bâtiments) et deux bâtiments de poules pondeuses.
Donc un vrai gaspillage alimentaire et une tuerie! Il s'avère que la litière positive par moment à la salmonelle sur ces deux bâtiments. Pourtant les poules et les œufs ont étés eux aussi contrôlés et ni les uns, ni les autres ne s'avèrent positifs et donc dangereux pour le consommateur. Il faut savoir que sous la coquille se trouve les membranes coquillières (externe et interne), servant de protection contre les éléments indésirables (moisissures, bactéries).
On recherche les bactéries dans la litière et non dans les œufs, pourtant on consomme les œufs et pas les fientes. Les Œufs ne sont pas lavés, donc protégés, raison de plus. Le seul contrôle fiable - et nécessaire - sur le plein air, serait donc sur le produit.
Nous demandons, de ce fait, de mettre en place un contrôle sur les œufs de consommation et non sur la litière. De plus un contrôle plus régulier semble plus logique, par exemple tous les mois dans les œufs et non un contrôle tous les 4 mois sur la litière, chose qui n'a pas de sens au vu de l'amplitude.
Aidez-nous à faire changer les choses et protéger le peu d'exploitations de qualité qu'il reste en France ! Signez, partagez et plus encore.
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