L’élevage contribue pour 14.5% des émissions de gaz à effet de serre dues à l’activité humaine. Il produit 65% des émissions de protoxyde d’azote et 37% des émissions de méthane. Les pâturages occupent 26% des terres émergées, les cultures fourragères destinées au bétail 33% des terres arables [2], et représentent 29% de la consommation d’eau mondiale [3]. La culture de fourrages est également responsable de 91% de la déforestation de l’Amazonie depuis 1970 [2]. A la lumière de la crise climatique sans précédent que nous affrontons il est aujourd’hui plus que jamais clair que l’humanité doit impérativement se tourner vers une alimentation drastiquement plus végétale [4][5].
C’est en ce sens que nous demandons par la présente à l’EPFL - et plus particulièrement aux responsables de la restauration sur les campus - une augmentation et une diversification considérable des alternatives végétaliennes ainsi que leur labellisation claire. Ceci concerne les repas chauds, snacks et desserts servis par les cafétérias et les roulottes de même que la nourriture servie lors des apéros, des manifestations et des événements officiels.
[1] Ne contenant aucun produit ni dérivé d’origine animale
[2] FAO, 2006, « Livestock’s long shadow »
[3] Mekonnen M.M., Hoekstra. A.Y., « A Global Assessment of the Water Footprint of Farm Animal Products”, 2012, Ecosystems, Vol. 15, Issue 3, pp. 401-415.
[4] Springmann M. et al., “Options for keeping the food system within environmental limits”, 2018, Nature, Vol. 562, pp. 519–525.
[5] Poore J., Nemecek T., « Reducing food’s environmental impacts through producers and consumers”, 2018, Science, Vol. 360, Issue 6392, pp.987-992.
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