Monsieur le Président,
La pandémie de Covid-19 qui suspend actuellement la marche du monde annonce de grands changements.
Tout se jouera à la fin du confinement, pour le meilleur, nous y veillerons.
Il sera temps pour le peuple malmené de reprendre la main sur son avenir, de profiter du chaos qui vient pour définir de nouvelles lignes, entièrement respectueuses de l’intégrité de l’homme et de la nature.
Nous sortirons sûrement éprouvés de cette crise, mais nous en serons aussi plus humbles et plus forts.
Tel le phœnix qui renaît de ses cendres, une politique intègre et humaine renaîtra bientôt des ruines de cette société malade. Nous ferons tout pour.
Passés près d’une catastrophe irréversible, nous savons avec certitude que nous ne laisserons plus jamais nos ressources vitales aux mains des puissants.
Avoir un toit, être en sécurité, avoir le droit de se faire soigner gratuitement et de manger à sa faim, sont des dus millénaires et inaliénables.
Il est intolérable pour quiconque d’imaginer manquer de cela.
Nous vous demandons de commencer par garantir notre autonomie alimentaire.
Vous avez déclaré l’état d’urgence sanitaire, pour notre sécurité nous l’espérons, mais aussi avec l’immense responsabilité de ne pas abuser du peuple, pendant qu’il ne peut rien faire pour se défendre.
N’oublions pas que l’histoire regorge de corruption et de jeux de pouvoir condamnables.
N’oublions pas qu’à certaines heures sombres, il fut légal de dénoncer, de tuer et d’exterminer.
La légalité n’est pas la mesure de la justice. Un contre-pouvoir vigilant est essentiel, surtout lorsque le pouvoir en place détient des armes idéologiques d’une ampleur inégalée et qu’il s’en prend aux ressources vitales du peuple.
Nous vous demandons de garantir au peuple son autonomie alimentaire.
En Octobre, la loi EGALIM, une loi sévèrement inquiétante, interdisait les entreprises de semences anciennes (comme Kokopelli) de commercialiser leurs graines non OGM, y compris à des particuliers.
De quel droit ? Savez-vous que ces semenciers sont d’une utilité publique incontestée ?
Un autre projet de loi européen prévoyait d’interdire la commercialisation des plants paysans.
Que comptez-vous faire, Monsieur le Président ? Voulez-vous vendre notre liberté alimentaire aux plus riches ? Savez-vous que pendant qu’ils jouent leur argent, nous jouons nos vies ?
Avec le contrôle des semences, qui pourrait vous empêcher de nous affamer, s’il vous en prend l’envie ?
Cette supposition vous semble peut-être insultante mais si vous n’avez effectivement rien à reprocher au gouvernement français, donnez-nous les moyens d’assurer notre souveraineté alimentaire.
Revenez sur ces réformes antisociales et dangereuses. Laissez-nous disposer librement de nos droits les plus élémentaires.
L’autonomie alimentaire n’est pas une option !
Cette crise ne laissera pas place à la demi-mesure.
L’urgence de la situation actuelle aura certainement mis en évidence des côtés obscurs de l’humanité, mais elle aura aussi révélé des élans de solidarité sans précédent.
Nous savons désormais que nous avons les ressources pour changer de direction, brutalement si nécessaire.
L’urgence nous a rendu capables d’accélérer la transition écologique dont le nature avait tant besoin.
Aujourd’hui, beaucoup sont prêts à aller à l’essentiel.
Pendant ce confinement, le ciel s’est éclairci, les animaux sauvages sont sortis sans crainte d’être massacrés, les rivières et les fleuves se sont purifiés, les oiseaux se sont mis à chanter et les abeilles à polliniser tranquillement les fleurs.
C’est cette nature verdoyante et nourricière, débarrassée de la course au profit, que nous voulons léguer à nos enfants.
Il est temps pour ce pouvoir, assoiffé d’argent, de se retirer gentiment, ou de collaborer avec le peuple, pour pérenniser son intégrité.
Nous souhaitons accéder de droit à la profusion alimentaire dont nous ont fait cadeau nos ancêtres, depuis des temps immémoriaux. Maintenant.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.