L’artiste Marie-Hélène Richard veut changer la prairie du Tertre, jusque-là pourquoi pas ? Cependant elle veut y mettre 21 gros blocs de béton rouges... De plus le terrain sera remodelé d’une façon « chaotique ».
Elle justifie ses choix par le rappel des tours se trouvant en face d’une façon « subtile ». La couleur rouge ferait un « contraste avec la pelouse verte », et cela s’inscrit avec le paysage.
Les problèmes rencontrés :
- Les tours d’en face : il ne faut pas remettre leur utilité en cause, cependant elles sont complètement opposées au style du Manoir du Tertre ;
- Le béton : ce n’est ni confortable ni beau. C’est très froid en hiver. Il y aura des tags constamment ;
- La couleur rouge est agressive. De plus, elle ne s’intègre pas du tout au paysage ;
- La modélisation du terrain : le tout ne sera plus praticable en vélo et difficile d’accès à pieds. En hiver cela pourrait être skiable si la commune prévoit des canons à neige.
Les questions posées lors de la première réunion :
D’où vient le projet ?
Le projet à l’origine vient du service des espaces verts et de l'environnement de Nantes Métropole qui crée des parcours éphémères Cette année, ils ont créé un projet très large visant à valoriser les cours d'eau traversant la ville en créant une « étoile verte » qui mettra en valeur la Loire, l’Erdre, la Chézine, la Sèvre, etc.
Dans ce grand projet se trouve « Rêver l’Erdre ». Ce projet a été confié à l'artiste paysagiste Marie-Hélène Richard et s’étend du centre-ville jusqu’au au campus Tertre.
Le service des espaces verts et de l’environnement de Nantes Métropole a proposé à l’université si le projet les intéressait. Ils ont accepté car depuis longtemps l’université voulait faire quelque chose avec la prairie. Ce projet est l’occasion de faire un partenariat avec voyage à Nantes, d’avoir une aide financière de Nantes métropole, d’avoir à disposition les services d’une artiste et du personnel de Nantes métropole.
Pourquoi permanent ?
Cette œuvre devait être une œuvre éphémère comme le reste des œuvres du projet, mais l’université a insisté à ce que l’œuvre soit pérenne puisque l’université préfère payer un peu plus cher pour quelque chose qui va durer longtemps plutôt que payer un peu moins pour quelque chose qui ne va pas durer.
Pourquoi rouge ?
Les justifications sur la couleur rouge restent très floues. Apparemment, cela serait pour rappeler les « coquelicots ». La peinture sera anti-tag, les blocs seront repeints régulièrement.
Pourquoi du ciment ?
Le ciment est plus facile à entretenir et plus durable, contrairement au bois.
Qui finance le projet ?
L’université et Nantes Métropole, sachant que Nantes Métropole fournit les services pour mettre en place l’œuvre.
Pourquoi ne pas faire des tables ?
La faculté de langues essaye depuis plusieurs années de mettre des tables de pique-nique dans la prairie, le problème c’est qu’une table aux normes coûte chère (environ 2 000 € la table).
Chaque faculté a un compte/budget séparé des autres facultés. Le budget est souvent dépensé dans l’entretien et l’achat de matériel. Il reste donc peu de budget pour des tables à 2 000€ l’unité.
Pour financer un projet de cette envergure, il faut un budget conséquent qui peut être possible en réunissant les facultés. Cependant, cela n’est pas simple.
C’est pourquoi, quand la faculté de langues a eu l’opportunité d’aménager la prairie à travers le projet « blocs », elle l’a saisi.
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