Chaque printemps, c'est la même chose, toute la vallée se couvre 2 à 3 nuits d'une nappe de fumée épaisse, marron, à forte odeur de pétrole. Elle provient de la combustion de bougies ou chaufferettes installées sous les arbres dans les vergers pour protéger les fruits du gel nocturne. A raison de 400 bougies par Ha, la quantité de particules de suie émise est énorme.
Les riverains se réveillent avec la gorge qui pique, une douleur au niveau des poumons, mal à la tête et une toux grasse.
Aujourd'hui, on nous vend des bougies d'origine naturelle, biodégradables, mais la fumée d'une bougie à la cire à la maison pollue également. Certes, ces bougies fument moins que celle au pétrole, mais ceux qui hésitaient avant n'ayant plus de scrupule à les utiliser, la quantité de chaufferettes a donc augmenté.
Cette pratique est également très onéreuse, environ 3000€/Ha, sans compter la main-d’œuvre D'autres solutions existent pourtant:
- ne pas planter de variétés précoces
- arroser
- planter des haies brise-vent
- installer des ventilateurs
En ces temps où l'ont nous demande de faire attention à l'environnement, de réduire nos émissions notamment en ne brûlant plus nos végétaux, quelques nuits comme celle-là suffisent à réduire à néant nos efforts individuels.
SIGNEZ LA PÉTITION POUR L'INTERDICTION DE CES BOUGIES