NON à la construction d'un deuxième poulailler industriel de 40.000 bêtes

Il existe un projet de réalisation d’un deuxième poulailler industriel « poulet de chair » qui comportera 40 000 volailles. Ce bâtiment sera construit dans la continuité du premier (construit il y a une vingtaine d’années et qui contient actuellement 20 000 poulets).  L’emplacement prévu pour ce bâtiment est situé à environ 150 mètres des habitations, sachant que depuis la construction du premier, la population a augmenté de 30 % (une centaine d’habitants) essentiellement à côté du bâtiment. (photos ci-jointes) 

Bien entendu,  les nuisances actuelles sont déjà bien présentes :

Les odeurs de type ammoniacal, insupportable quand on se trouve dans le jardin et interdisant l’ouverture des fenêtres.

Le bruit incessant des ventilations en fonction des températures ; la circulation de camions et leur accès difficile au site nécessitant de longues manœuvres, le bruit des chargements/déchargements.

De plus sur le plan environnemental l’emplacement choisi est situé dans une zone susceptible de recevoir une grande quantité d’eau de pluie et le long d’un fossé drainant plusieurs centaines d’hectares de terres cultivées.

Ce terrain est espacé d’une centaine de mètres de la rivière "le bras de brosne" qui se jette dans la canche. Les eaux de ruissellement du bâtiment vont inévitablement se déverser dans cette rivière.   

Étant donné la taille du bâtiment, une enquête publique a eu lieu en mai, malgré le désaccord d’une grande partie des habitants, le rapport donne un avis favorable avec quelques réserves sur plusieurs points (accès, épandage, etc...) 

Ce projet élaboré au mépris total des habitants et qui ne crée pas d’emploi sauf pour les propriétaires eux-mêmes,  ne représente que des inconvénients et des nuisances, il est en totale contradiction avec les nouvelles mouvances sur le respect de la vie animale,  l’agriculture raisonnée, l’élevage en plein air, etc...
   
Le collectif de défense des habitants de Sempy n’entend pas baisser les bras, en attendant la décision d’autorisation d’exploitation par le Préfet, nous cherchons l’aide des associations de protection environnementale et animale .