non à l'ensemble du projet et du parking sur le port
votre participation par voie électronique est à faire avant le 24 juin 2024 inclus.
ce projet nécessitera l'occupation d'une partie du quai du Traouquet et de rebétonner pour la création de 200 places de parking et de couper le chenal en deux afin d’intégrer plus de 500 places supplémentaires pour les futurs (potentiels) plaisanciers.
pour information, avec une capacité d'accueil de plus de 1200 anneaux, le Port-Leucate est l'un des plus grands ports de plaisance d'Europe en Méditerranée, donc nul besoin de vouloir se démarquer pour tirer profit contre l’environnement.
promeneurs, familles et enfants, sportifs, joueurs de pétanque… ce sont des milliers de personnes qui fréquentent tout au long de l’année cet espace du port, très apprécié pour son calme, sa beauté avec une vue imprenable sur le Canigou, ainsi qu'admirer le coucher de soleil sur le chenal dégagé de la pollution visuelle. nous refusons de voir ce beau paysage envahi par des voitures et tout ce qui pourrait défigurer cette belle harmonie.
non aux nuisances des flux de voitures ! ce projet est préjudiciable pour la qualité de vie et environnementale des riverains du Port-Leucate.
nous demandons à la municipalité l’abandon total de ce projet pour le respect et la préservation de cet espace terrestre et marin, ainsi que des sites et paysages remarquables considérés comme patrimoine des Leucatois(es).
pour nous aider dans cette démarche en contestant ce projet, vous avez la possibilité d'adresser par courrier et/ou par mail avant le 24 juin 2024 à Monsieur le Maire de Leucate, ainsi que sur le site du gouvernement ci-dessous :
enquetes-publiques.dmmc.de.dreal-occitanie@developpement-durable.gouv.fr
le projet du parking, c'est :
nous ne pouvons ignorer l'impact que les plus de 500 places supplémentaires auront sur le chenal et le milieu marin :
ceci n'est pas une attaque envers les plaisanciers mais une lutte contre ce projet. pour ces raisons, nous devons énumérer les points faibles.
les spécialistes disent que la Méditerranée est oligotrophe, c'est-à-dire que la croissance des organismes y est souvent ralentie et le cycle reproducteur moins actif qu'ailleurs. ses eaux sont renouvelées lentement, il faut 80 ans. les pollutions y sont donc d'autant plus graves qu'elles stagnent, s'accumulent les unes aux autres en aggravant leurs effets propres. et sans oublier les posidonies fixent le sédiment et jouent également un rôle physique en amortissant les effets de la houle et des courants, ce qui contribue à ralentir l'érosion des plages.
tels effets ont été observés à la plage du Mourillon à Toulon ainsi qu'à Saint-Raphaël après l'extension du port de Santa Luccia. bien sûr, cette disparition d'une partie des herbiers de posidonies a des conséquences sur l'écosystème qui leur est associé. on constate une baisse de la richesse spécifique de la zone, parce que les feuilles mortes qui proviennent des herbiers abritent également tout un écosystème et l'équilibre biologique. la raréfaction de ces feuilles mortes entraîne un appauvrissement du peuplement associé tel que les amphipodes détritivores et les isopodes qui sont de petits crustacés. justement, ces espèces de crustacés sont aussi une source de nourriture pour les oiseaux et pour les poissons. nous ne pouvons ignorer que l’herbier de posidonie est un des écosystèmes pivots les plus productifs au monde, aux rôles écologiques et économiques majeurs.
nous refusons ce projet, parce que les collectivités sont censées limiter l’artificialisation des sols déjà suffisamment présente sur le port et de préserver l’environnement naturel d'espèces animales, végétales et marines.
dans l'avenir, il faudra considérer que chaque aménagement supplémentaire augmentera encore cette dégradation irréversible du milieu. bien que les pressions touristiques et démographiques poussent certaines collectivités à multiplier les projets sur le domaine public maritime avec des arguments économiques très établis, il est de la responsabilité de toutes les collectivités locales de définir quelles seront à long terme les limites à ne pas dépasser.
parce que la municipalité prétend œuvrer en faveur de la mobilité douce, et qu’il faut poursuivre cet engagement apprécié des Leucatois(es).
nous refusons ce projet, parce qu’une municipalité qui prétend avoir des préoccupations écologiques perd en crédibilité en faisant subir un tel traitement à ses concitoyens.
parce qu'à l'heure du réchauffement climatique, c'est un « non-sens » écologique et la sécurité, la tranquillité et les valeurs des biens immobiliers des habitants à proximité seront donc gravement impactés avec sans aucun doute de nombreuses plaintes à prévoir.
de plus, ce projet n’est pas du tout cohérent avec la carte communale de ville verte et de ville Natura 2000.
un important préjudice moral et financier, ainsi que sur l’environnement et sur la santé des riverains : sont particulièrement concernées les “résidences de la Méditerranée 1 et 3”, “la résidence Capitoul”, ainsi que la “résidence port-plaisance”. à ce jour, aucun propriétaire même récent ne fut informé par le syndic.
ensemble nous pouvons encore agir vite et empêcher ce désastre. en effet, si elle le voulait, la mairie pourrait encore arrêter le projet et trouver une autre alternative moins vaste.
vous trouverez la synthèse des observations et propositions, sur le site internet de la préfecture de l’Aude : site internet de la préfecture de l'Aude.
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