Commençons par un constat simple, qui nous provient de l’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) : les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées sont 2015, 2016, 2017 et 2018 et cela, indépendamment des phénomènes type El Ninõ ou La Niña qui, respectivement, accentuent ou ralentissent le réchauffement global. Et ceci a, bien entendu, des conséquences climatiques directes.
Petit résumé (source OMM et Giec):
Pourtant, si ces chiffres sont effrayants, ils ne sont qu’une composante du problème. En fin d’année 2018, le magazine Socialter s’est essayé à donner un état des lieux précis de la situation dans sa globalité :
Quand on fait le bilan de tout cela, difficile de rester optimiste n’est-ce pas ?
Alors que fait-on ? On s’enferme dans un bunker en attendant la fin du monde en lisant et relisant l’intégral de Marc Lévy ? Ou bien s’astreint-on à anticiper ces changements à venir pour mieux (se) reconstruire ?
D’après le Rapport spécial du GIEC sur l’atteinte d’un réchauffement à 1,5°C, la prochaine décennie sera cruciale pour l’humanité et pourtant la réalité est simple : un demi-degré en plus, c’est une montée des océans de 10 cm supplémentaires. « Elémentaire mon cher Watson ! »
Ceci fait écho aux travaux du scientifique Graham Turner, qui a mis à jour le modèle développé par Meadows (1972) avec les données actualisées de 1972 à 2012. Ils montrent que les tendances suivies par l’humanité sont celles du pire scénario possible prévu élaboré à l’époque. L’effondrement est donc programmé et, si rien ne change de manière radicale il est à nos portes dans 10 ans !
Ce schéma met en relation les différentes composantes du modèle de développement suivi par la majorité de la population.
Les valeurs présentées sont normalisées à travers un indice compris entre 0 et 1 afin de faciliter leur comparabilité.
Il permet de visualiser que la surexploitation des ressources, au service de la production alimentaire ou de biens et services contribue à l’accroissement de la pollution et soutient la croissance démographique. Jusqu’à un certain point…
Cet état de fait a contribué à l’émergence de la Collapsologie. Leurs représentants portent des noms de plus en plus connus du grand public : Pablo Servigne auteur de plusieurs livres sur le sujet, Yves Cochet ancien ministre de l’environnement, ou encore, Vincent Mignerot fondateur d’Adrastia. Tous sont convaincus que l’effondrement ne peut être vu comme une fin inéluctable, mais bien plutôt comme une porte ouverte sur un changement profond de paradigme sociétal.
Il ne s’agit donc pas de sombrer dans l’extrême et de se réfugier sous terre.
Il s’agit d’anticiper, de comprendre et surtout d’agir. Agir dans ses actions au quotidien d’une part, et faire pression sur nos représentants pour infléchir la tendance, « faire mentir » les chiffres et construire le monde de demain. Il n’est plus temps de fermer les yeux, de passer la main à la génération suivante, il est temps d’agir !
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