Contre l'installation d'une antenne 4G et 5G de 36m à moins de 300m des habitations à Gadon (Le Vieil-Baugé)

Voulez-vous l'équivalent d’un immeuble de 13 étages près de chez-vous ? 

C’est le projet de Bouygues Télécom avec l’implantation d’une nouvelle antenne-relais d’une hauteur de 36m pour le déploiement de la 5G située au 433 Route de Gadon (BAUGÉ EN ANJOU)

Nous, habitants de BAUGÉ EN ANJOU (Le Vieil-Baugé, Gadon), nous interrogeons sur le bien-fondé de l’implantation d’une antenne-relais et sur ses conséquences sur la vie quotidienne de tous les administrés de la zone concernée.

Sous prétexte d’offrir un accès égalitaire aux réseaux de télécommunication, le déploiement de la 5G s'étend sur tout le territoire français.

Nous constatons que le site choisi pour l'installation d'une nouvelle antenne-relais est situé à moins de 300m de nombreuses maisons voir moins de 100 m pour certaines. Une antenne qui sera évidemment plus haute que les arbres et surtout installée en hauteur pour qu'elle soit bien visible !

Les dommages causés par une telle opération seront immédiats et importants, notamment sur notre santé.

Qu’est-ce qui justifie l’implantation d’une antenne-relais dans cette zone habitée ? Quels sont les besoins réels ? Sachant que la portée de la 5G est limitée, essentiellement adressée aux industriels et que la fibre va être installée.

Pour quelle raison n’avons-nous pas été informés ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de concertation préalable ? Pourquoi n’y a t-il pas eu de réunion d’information ? Quelles analyses ont été effectuées ? Quelles études préalables ont été réalisées ?

Quels seront les impacts sur notre santé et sur celle des habitants alentours ?

Quelle sera l’incidence sur la valeur de nos biens immobiliers et fonciers ?

Des études sérieuses ont été réalisées et les conclusions sont à observer avec attention.

Alors que les rayonnements électromagnétiques au-dessous des limites réglementaires actuellement en vigueur (28 à 61 V/m, selon la fréquence) sont présentés comme inoffensifs, des milliers d‘études scientifiques prouvent le contraire.

L’exposition aux radiations en dessous des limites réglementaires actuellement en vigueur provoque stress oxydatif, ce qui à long terme est cause de cancer. Depuis de nombreuses années, toute une littérature scientifique relayée par des politiques et des journaux de nombreux pays, s'inquiète de la recrudescence de cancers anormalement fréquents, notamment chez les jeunes enfants vivant près de lignes à haute tension ou d'antenne-relais. Aucune autre explication n'a justifié cette dramatique anomalie.

D’importantes études expérimentales récentes sur un modèle animal-homme équivalent ont démontré une augmentation de l’incidence de certaines tumeurs du cœur et du cerveau suite à l’exposition chronique déjà à partir de 5V/m.

L'électro-hypersensibilité (ou EHS), maladie reconnue comme affection neurologique, est en croissance exponentielle : selon l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire - Rapport de juin 2016), plus de 5% de la population en souffrirait en France.

La liste des évidences scientifiques, à la fois épidémiologiques et expérimentales, est suffisamment longue pour ne plus nier l’impact sur le vivant, les plantes, les insectes, les animaux et l'espèce humaine.

Nous sommes donc étonnés, que dans une commune labellisée LUCIE, (développement durable et responsabilité sociétale) une telle construction soit autorisée, en zone verte, si près des habitations, où résident des familles avec des personnes de tous âges (y compris de très jeunes enfants, dans un rayon de 100 à 300 mètres, dans un périmètre riche en patrimoine (Château de la Porte - Gué de la Coudre)  à proximité de zones humides riches en biodiversité et de ruches…

L’antenne serait implantée dans une cour, à proximité d’un élevage de chèvres. Nous rappelons qu’une expertise judiciaire du Tribunal du Puy en Velay avait établi  la mortalité d'animaux proches d'une antenne relais.

Quant à nos biens immobiliers et fonciers, la pose d’une antenne aura une incidence importante sur leur valeur, avec pour conséquence une dévaluation avoisinant 20 à 30 % en moyenne.

Il y a urgence à agir car les travaux d’installation pourraient commencer rapidement !