MISE A JOUR 07/02/2022
STOP !! ILS SE MOQUENT DE NOUS, DE NOTRE FUTUR.
MAIS ON NE VA RIEN LÂCHER !!!!!!!
Je vais aller droit au but : nos politiques viennent de faire un pas en arrière très grave.
En ré-autorisant un pesticide meurtrier.
Qui va tuer toutes nos abeilles !!!
Et donc, notre avenir.
Ce qu’il faut retenir :
Ils nous prennent pour des **** !!
Une autorisation “temporaire”...pendant 3 ans, jusqu’en 2023 ? Mais bien-sûr !
Qu’en est-il du glyphosate, dont le président avait déclaré en 2017 qu’il allait être interdit dans les trois années à venir ? Il est toujours autorisé, son interdiction totale a même été repoussée en 2023 !
Depuis 2016, des études prouvent la dangerosité de cet insecticide. Le gouvernement ne peut pas dire aujourd’hui qu’il n’a pas connaissance de la dangerosité de ces armes chimiques, sur nos agriculteurs, nos terres, nos légumes, notre santé, et celle de la biodiversité !!
Une énième preuve !!!
Des chercheurs du CNRS, de l’INRA et de l’Institut technique et scientifique de l'abeille et de la pollinisation ont démontré que des résidus de ces insecticides se trouvaient encore dans les champs des années après utilisation. Selon cette étude, des traces de ces insecticides se trouvaient dans 48% des champs étudiés. On estime que 12% des champs étudiés et contaminés suffisent à tuer 50% des abeilles et des bourdons qui s’y rendraient pour se nourrir. Allons-nous donc produire des betteraves et du sucre destiné à la consommation dans ces conditions ?
L’assemblée a décidé hier de tuer les abeilles ???? plutôt que sa filière sucrière
La France est à la traîne.
De nombreux pays ont commencé à privilégier le long terme.
La France, elle, a les yeux mirés sur les récoltes de betterave du court terme.
Un marché bien juteux…. Pour ne pas dire ensanglanté…
Pourtant les solutions sont là… Encore une histoire de lobbies ?!!
Ce début de semaine, l’Assemblée Nationale a préféré voter l’empoisonnement de la France, sa biodiversité, ses sols, sa population au profit de l’industrie sucrière. Il y a donc vraiment aucunes alternatives ? Aucun autre modèle ? Si la jaunisse touche 80% des agriculteurs, ce n’est pas le cas d’un producteur du nord de la France. Sa solution ? Une production bio, à taille humaine. Ces résultats montrent que des modèles plus responsables comme le bio ou la permaculture sont des alternatives crédibles au retour des néonicotinoïdes.
En agissant ainsi le problème sera juste repoussé, cette décision nous emprisonnant un peu plus dans la dépendance des produits chimiques, que nous utilisons en savant consciemment que nous condamnons un peu plus le futur de l’agriculture.
C’était l’arnaque DE TROP. Nous irons jusque la Haute Cours de Justice s’il le faut !!!
Cette décision est impardonnable, nous ne pouvons entendre et accepter les justifications de Madame Pompili. Cette décision est incompréhensible d’un point de vue éthique et écologique et ne fait que prouver que le gouvernement est esclave des multinationales au détriment de l’intérêt de notre écosystème.
L’appel au profit ne doit pas mettre en péril notre santé, notre écosystème ainsi que nos cultures et notre souveraineté alimentaire.
Sources :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/06/les-deputes-votent-la-disposition-cle-sur-le-retour-des-neonicotinoides_6054871_3244.html
CNRS. (2019, 27 Novembre). Neonicotinoids and bees: Despite EU moratorium, insecticides still detectable. ScienceDaily. Conculté le 31 août 2020 à l’adresse suivante : www.sciencedaily.com/releases/2019/11/191127121340.htm
https://www.lefigaro.fr/economie/jaunisse-de-la-betterave-a-l-assemblee-nationale-le-retour-controverse-des-neonicotinoides-20201005
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et le gouvernement veulent la réautorisation des néonicotinoïdes pour la culture de la betterave dès 2021 ! (1)
Des chercheurs du CNRS, de l’INRA et de l’Institut technique et scientifique de l'abeille et de la pollinisation (2) ont démontré que des résidus de ces insecticides se trouvaient encore dans les champs des années après utilisation. Selon cette étude, des traces de ces insecticides se trouvaient dans 48% des champs étudiés. On estime que 12% des champs étudiés et contaminés suffisent à tuer 50% des abeilles et des bourdons qui s’y rendraient pour se nourrir.
C’est pourquoi, ces dangereux pesticides étaient interdits depuis 2018 par la loi sur la biodiversité de 2016.
Déjà sujets à une extinction massive, le retour de ces insecticides aura de terribles conséquences sur les insectes pollinisateurs et sur la filière apicole. Ces derniers sont indispensables à l'environnement car ils sont essentiels à la pollinisation de nos végétaux.
Au-delà des impacts écologiques, quel sera l’impact sur les autres filières ? Les abeilles sont précieuses pour bon nombre de nos producteurs, en voulant sauver la production de betterave, le gouvernement pourrait bien condamner les autres filières. Et ne parlons pas de nos apiculteurs qui sont déjà tant en difficultés !
Bien que les racines de la betterave soient arrachées avant la date de floraison, il ne faut pas oublier que les résidus d’insecticide, eux, restent ! Comme ces insecticides restent des années, ils pourront ainsi se retrouver absorbés par d’autres plantes dont le pollen sera fatal...
Heureusement pour nous, il n’est pas trop tard ! Cette décision sera effective pour les semis du printemps 2021. Il est encore temps de faire machine arrière et mettre un terme à cette aberration.
C’est le moment de s’unir pour montrer notre désaccord ! Il est temps pour nous de protéger notre planète !
C’est en agissant maintenant que nous pourrons continuer à interdire l’usage des néonicotinoïdes sur nos sols.
Sources :
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