demande de moratoire contre l'exploitation de mines d'uranium

Descriptif du problème :

L’endémie de cancer suite à l’exposition à la poussière radioactive de l’uranium dans les Hautes-Laurentides sera à nos portes dans quelques temps si les projets des compagnes minières d’extraction de l’uranium concrétisaient les présents projets des compagnies d’exploration « Nous projetons une exploitation de type à ciel ouvert à Mont-Laurier…» (Communiqué Nova Uranium 2007-06-12) soit à Lac-St-Paul, Chute Saint-Philippe, Sainte-Anne-du-Lac et à Mont-Saint-Michel, et comme la fumée secondaire, elle touchera la périphérie soit Mont-Laurier, Rivière-Rouge, Ferme-Neuve, Lac-des-Écorces et Lac-des-Îles.
Les algues bleues vertes, ici, on commence à peine à s’en occuper.
La poussière radioactive de l’uranium, ici seul l’APEHL et ses partenaires s’en occupent.
Aucune aide récurrente des gouvernements fédéral, provincial, municipaux, ni de la MRC, sauf quelques dons occasionnels comme partenaires dans différents projets tel la publication et la diffusion publique du dépliant à travers toute la MRC.

L’APEHL et son comité ad hoc sur l’uranium existent sans aucune subvention. L’appui et la contribution de la population ainsi que de diverses associations de la MRC décident de notre survie. La brochure ci-jointe vous offre un résumé des faits et l’occasion pour vous de devenir membre. En voici un bref résumé.

La poussière radioactive de l’uranium comprend : Les produits de désintégration de l’uranium, de fines particules tel le Polonium 210 ou le Plomb radioactif, le Thorium 230, le Radium soluble dans l’eau, et encore toute une série d’isotopes radioactifs issus des substances présentes dans les résidus miniers à la merci des intempéries.
Et signifie : La dispersion des contaminants et la diffusion et la propagation du gaz radon par le vent et la pluie, la contamination des différents cours d’eau et de l’eau potable, le dépôt des retombées radioactives sur la végétation et la contamination dans la chaîne alimentaire.

Il y a trois façons dont ces poussières radioactives pénètrent le corps :
• Par contact : poignées de porte, poignées de main, panier d’épicerie, manipulation d’argent etc.…
• Par inhalation (poumons) : endroit publics tels hôpitaux, centre d’achats, restaurants ainsi que tous rassemblements.
• Par ingestion : les fruits et légumes de la région, les animaux d’élevage ainsi que l’orignal, chevreuil, poisson, l’eau potable et puits artésiens.

L’industrie récréo-touristique sera durement touchée; la crise forestière fait déjà très mal à la région; la crise de l’uranium (évitable) accentuera considérablement le malaise général.

La pétition:

En tant que citoyen des Hautes-Laurentides nous nous opposons aux futurs développements de mines d’uranium à ciel ouvert, la méthode d’extraction la plus dangereuse pour la protection de la qualité de l’environnement.

Nous savons que de tels projets sont très dommageables pour l’économie récréotouristique (pourvoiries), pour la santé, par l’augmentation des incidences de cancer et pour l’environnement, par la pollution toxique et radioactive qui pollue l’air et l’eau. Nous affirmons que de tels projets dans les Hautes-Laurentides mettraient en grave danger toute la chaîne alimentaire des bassins versants des rivières Mitchinamecus, de la Lièvre et de la Kiamika et qu’un tel développement n’a pas sa place et n’est pas bienvenue dans notre région.

Nous demandons au premier ministre du Québec Monsieur Jean Charest de décréter un moratoire