Bien caché des yeux du public,
le port de Brest travaille avec des entreprises qui détruisent les forêts primaires dont la forêt Amazonienne...L'heure est grave !
Il est important dès aujourd'hui que la France montre l'exemple en arrêtant d'importer sur son territoire des produits issus de la Déforestation. Le schéma reste toujours identique : on déforeste, on met un élevage, puis on plante du soja sur une partie de la parcelle.Les principales causes de déforestation sont l’agriculture (soja), l’élevage dont le Brésil est le premier producteur de viande bovine au monde, la construction de barrages hydroélectriques et d’infrastructures routières, l’industrie minière, les feux de forêt et le trafic de bois.
1,7 million d'hectares de forêt tropicale humide primaire perdu en 2020. Une hausse de 25 % par rapport à 2019 ! En cause, la coupe à blanc et les incendies. Les incendies ont progressé de 12,7 % pour près de 223 000 incendies sur le territoire brésilisen au cours de l’année 2020. Un surplus qui place 2020 à un niveau plus connu depuis dix ans quant au nombre de feux de forêts.
En 2019 7 Chefs autochtones ont été assassinés pour un total de 1120 cas de violences contre le patrimoine des peuples autochtones. Par l'accord UE-MERCOSUR Le gouvernement brésilien cherche à faire annuler les démarcations des terres indigènes, dont près d’un tiers ont été réalisées avec la participation de l’UE ; il veut aussi dans ces environnements quasi intacts autoriser les activités industrielles et agricoles, en violation de la Constitution et des accords de coopération du passé.
Parmi les produits importés, nous retrouvons le soja OGM qui est destiné à l’alimentation animale, débarqué en masse sur le port de Brest qui a vu les importations bondir de 19 % entre 2018 et 2019 pour se monter à 640 952 tonnes.
En 2019 des membres de Youth For Climate de Brest et l'association Eau & Rivière s'étaient mobilisés contre l' entreprise Bunge (silo sur la photo de la pétition)
« Ils s'engagent publiquement contre la déforestation tout en fermant les yeux sur leurs propres opérations. C'est navrant, mais il faut mettre ses entreprises sous pression. »
Au total, 87% de ce soja importé sert à nourrir les animaux: la volaille (50%), les porcs (24%), les vaches laitières (16%), les bovins allaitants (7%) et les poissons (4%)
Il y a une réelle dépendance de la France - et de l’Europe en général - au soja brésilien parce que le Brésil est le principal exportateur de soja au monde, et de loin, notamment parce qu’il s’agit de soja transgénique.
Pour produire les 3,5 millions de tonnes de soja importés chaque année en France, 11.980 km² supplémentaires de terres exploitables seraient nécessaires, soit la quasi-totalité des terres agricoles du Morbihan, des Côtes d’Armor et du Finistère réunies
Ensemble demandons aux différents acteurs de la Métropole Brestoise et de la Region Bretagne en général d'agir pour l'interdiction totale de produits écocides sur le port de Brest!