Par la présente pétition, nous, collectif de riverains, habitants, parents, citoyens de la commune de Plérin, de l’agglomération briochine... Nous opposons au projet immobilier visant la construction de logements à la place de l’ancien Centre aéré des Rosaires qui serait ainsi détruit.
Il est incompréhensible que la mairie impose ce projet au moment où le Préfet bloque les permis de construire notamment aux Rosaires, à cause d’un système d’assainissement obsolète responsable du débordement des eaux usées dans la nature… Dont la mer ! La mairie de Plérin est-elle au-dessus des lois ?
En outre, le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), en cours d’élaboration, et les prescriptions du Scot (schéma de cohérence territoriale) vont dans le sens d’une limitation drastique de l’artificialisation des sols.
Bétonner n’est plus dans l’air du temps et la tendance est plutôt au développement durable et à la protection de la biodiversité, comme il est rappelé à chaque conseil municipal de Plérin. De plus, le 10 août 2018, le commissaire-enquêteur pour la modification du PLU de Plérin recommande la conservation de l’érable.
Nous dénonçons l’absence de communication préalable sur ce projet qui n’a jamais été évoqué par la Mairie lors des cinq réunions concernant l’aménagement de la descente menant aux Rosaires.
En effet, sur cette parcelle, il est possible de monter à 14 mètres de haut et recouvrir l’ensemble du terrain par l’immeuble. La parcelle est en Uab comme dans le centre ville de Plérin, ce qui permet une construction au ras de la route.
Imaginons une arrivée aux Rosaires avec une enfilade sur la droite : un immeuble à la place du Centre aéré, puis un autre sur le Roy-d’Ys pour finir par le Golden-Bay de l’Esplanade. Le centre aéré a été réalisé voilà une quarantaine d’années par un architecte, en cohérence avec le paysage.
En dehors de la crise sanitaire, cette construction est régulièrement louée par la mairie à l’ensemble de l’agglomération pour des fêtes de familles, d’amis, des vide-greniers, des cours de danses, des réunions d’associations...et par conséquent, ce lieu doit rester uniquement public.
Même si le projet prévoit un local communal de 100 m²en rez-de-chaussée (que la mairie devra louer ou acheter), la cohabitation privée-publique sous le même toit n’est pas envisageable à cause des nuisances sonores en limitant ainsi son utilisation.
Ce terrain et son bâtiment actuel constituent le dernier espace public disponible aux Rosaires et nous souhaitons que le Centre aéré soit conservé et rénové pour le bien commun, devenant ainsi un projet de vie porté par ses habitants en partenariat avec les élus et non un projet proposé par des investisseurs et porté par les politiques contre les habitants.
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