Non à la disparition des Monts-Caïbes de Guadeloupe !
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"KOLOTIF DEFENSE ENVIRONNEMENT SUD BASSE-TERRE"
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Préfet
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LE "KOLEKTIF DÉFENSE ENVIRONNEMENT SUD-BASSE" DIT NON A LA DESTRUCTION DES MONTS-CARAIBES DE LA GUADELOUPE.
Depuis de nombreuses années, « Les sablières de Guadeloupe » exploitent la montagne située en surplomb direct de la marina de Gourbeyre et de la route côtière entre Gourbeyre et Vieux Fort, pour la production de granulats de pouzzolane. Cette activité est rentable, comme en atteste l’entrée récente au capital du groupe béké martiniquais « GBH ». Mais elle est aussi dangereuse car elle pose un problème environnemental important ainsi qu’un risque pour la sécurité des populations vivant ou circulant dans sa zone d’impact.
Après le passage de la tempête Fiona, et les dégradations de l’espace public qui en ont découlées, telles que l’ensablement de la marina de Gourbeyre et la coupure de la route côtière entre Gourbeyre et Vieux Fort, le Collectif se félicite que la DEAL ait lancé, sous l'autorité du préfet, une enquête environnementale. Parallèlement, plusieurs militants du collectif ont eux aussi enquêté. Ils ont effectué les trois constats suivants :
Premier constat : il suffit de regarder la photo pour relever que le sable ayant bloqué la route côtière entre Gourbeyre et Vieux Fort provient directement de la carrière des « sablières de Guadeloupe », et peut-être même d’une zone ne pouvant plus être exploitée. Par ailleurs, nous avons constaté récemment, en ce mois même, que les mauvaises pratiques continuent.
En fait, le sable qui a bloqué la route Rivière-Sens/Vieux-Fort lors du cyclone FIONA, continue d'être déversé par des bulldozers dans cette même ravine, comme le témoigne la photo.
Donc prochaine pluie abondante même scénario. Est-il nécessaire de rappeler que la route de Rivière-Sens/Vieux-Fort est la plus sécurisée en cas d'éruption volcanique pour évacuation. Selon le code de l'environnement, l'exploitation de sablières et carrières ne doit en aucun cas présenter de danger pour les populations.
Deuxième constat, il est fort probable que l’ensablement de la marina et la destruction de la faune (écrevisses) de la ravine Blanche soient également le fait de l'exploitation effrénée de la carrière.
Troisième constat : du sable et de la terre ont été déversés en quantité dans la marina bien après le passage de Fiona. Il est assez clair que ce sable était celui stocké après Fiona entre les bâtiments de la marina et la rivière. Le collectif s’interroge sur les finalités d’une telle opération qui, si le préfet ou une collectivité ne l’avez pas autorisée expressément, pourrait constituer le délit de « dégradation de bien public », tel que prévu et réprimé par l’article 322-1 du code pénal. Nous informons donc le préfet au titre de l’article 40 du code de procédure pénale.
Le collectif, demande que le « made in Guadeloupe » se développe dans tous les secteurs afin que l’emploi au Pays soit enfin une réalité, notamment pour nos jeunes obligés de s’expatrier. Le collectif considère aussi que le développement du « made in Guadeloupe » est indispensable à « l’autonomie économique » de notre archipel. Sur le principe, le collectif n’est donc pas opposé à l’activité des « Sablières de Guadeloupe », dont il salue les travailleurs.
En revanche, le collectif exige que l’argent public soit correctement dépensé et que l’état de catastrophe naturelle n’exonère pas « les Sablières de Guadeloupe » de leur responsabilité éventuelle. En l’occurrence, si celle-ci est démontrée, alors il devrait appartenir à l’assurance de cette entreprise de régler le montant du préjudice et non au contribuable Guadeloupéen, via l’argent public.
En outre, compte tenu du risque environnemental important d’une telle activité, et en vertu du principe de précaution, le collectif exige que celle-ci se développe dans la transparence, la sécurité et la sobriété.
Par ailleurs, il est évident que comme toutes les sablières, celle de Rivière-Sens a un début et une fin qu'il est nécessaire de prendre compte pour en évaluer la durée.
Aussi, le collectif demande au préfet de bien vouloir prendre les quatre mesures de gouvernance suivantes, qui paraissent au collectif conformes à la politique gouvernementale en matière environnementale que préfet est chargé de mettre en oeuvre en Guadeloupe : - La limitation, par arrêté préfectoral, du volume produit annuellement aux seuls besoins de la Guadeloupe et l’interdiction d’exportation hors de notre archipel ; - La mise en oeuvre de la recherche de solutions alternatives pour l'utilisation d'autres matériaux de construction, comme cela se fait par exemple en Bretagne, briques à base d'algues ainsi qu'à base de bagasses développées par des chercheurs anglais. - Sous la responsabilité et le contrôle de l’État, parce que c’est sa mission, une délimitation claire et rendue publique en janvier de chaque année des zones pouvant faire l’objet d’extraction et de celles devant faire l’objet d’un retour définitif à l’état naturel, notamment par la plantation d’arbres d’espèces endogènes ; - Que le préfet rende publique l’enquête actuellement menée par la DEAL, et qu'il en tire toutes les conclusions.
Enfin, le collectif demande un contrôle citoyen de cette entreprise à haut risque environnemental par l’entrée au CA des « Sablières de Guadeloupe » d’une personnalité indépendante, désignée par les ONG environnementales guadeloupéennes, et la possibilité pour ces mêmes ONG de venir contrôler l’application des quatre mesures décrites au paragraphe précédent.
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Non à la disparition des Monts-Caïbes de Guadeloupe !
178 commentaires
Céline - Le 27/08/2023 à 03:04:13
Je suis pour la protection de notre environnement et la sécurité de ses résidents
170
Annick - Le 26/08/2023 à 14:55:23
Protégeons notre chére Gwada
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Mooses - Le 28/08/2023 à 05:50:40
L'accessoire, et les proliférations en habitats à tous Va et sur réquisition de l'état ne sont dans de démarches de freins. Bien au contraire. Cet exploitant exploiteurs, n'en a cure