Non à l’édification d’une troisième antenne à Bruyères-et-Montbérault

L’opérateur ORANGE envisage d’implanter une antenne de téléphonie mobile de 36 mètres, proche du cimetière (référence cadastrale : « Au-dessus du cimetière ») à proximité des habitations et d’un cabinet médical. 

Outre le fait qu’un tel édifice défigurerait le site naturel immédiat, il est tout aussi certain que les ondes électromagnétiques qui seraient diffusées en PERMANENCE nuiraient non seulement à la santé des habitants qui vivent à proximité, mais sans doute encore plus aux personnes qui en seraient éloignées de quelques centaines de mètres eu égard aux modalités de diffusion des ondes (diffusion en forme de « jet d’eau »). 

Le « collectif » des riverains souhaite que d’autres solutions soient étudiées (mutualisation de pylône par exemple) de manière à ce que les impacts sanitaires et environnementaux soient pris en considération pour l’ensemble des bruyérois et notamment vis-à-vis des enfants qui sont les plus sensibles à l’émission des ondes électromagnétiques. 

Tout un chacun est donc concerné dans la commune. 

Sachant qu’aucune information officielle relative aux investigations menées par l’opérateur ORANGE n’a été communiquée à la population, il s’avère que la remise d’une pétition est un des moyens dont disposent les habitants pour s’opposer à l’édification d’une telle antenne. 

Signons TOUS cette pétition qui sera remise en mairie et qui montre d’ores et déjà notre capacité à nous mobiliser, à démontrer notre volonté de protéger et de sauvegarder notre patrimoine environnemental mais surtout ce que nous avons de plus précieux :        NOTRE SANTÉ ! 

• PRECISIONS :
  

L'article D.98-6-1 du Code des Poste et des Communications Electroniques (« CPCE ») impose des obligations aux opérateurs afin de favoriser l'utilisation commune de tout ou partie des éléments passifs d'infrastructures comme les pylônes sous réserve de faisabilité technique. 

Un accord intervenu le 14 janvier 2018 entre le gouvernement, l’Autorité de Régulation des Communications Electriques et des Postes (« l'ARCEP ») et les opérateurs mobiles (appelé le "new deal") prévoit des obligations de couverture mobile mais aussi des obligations de mutualisation de réseaux renforcés entre opérateurs notamment la mutualisation des nouveaux sites déployés. 

• S'agissant de Bruyères et Montberault, 
  

- Nous avons déjà une antenne commune SFR et BOUYGUES TELECOM au stade. 

- FREE devrait édifier d’ici fin 2020 une deuxième antenne dans le même secteur que ces deux opérateurs. 

- ORANGE a l'intention d'implanter une troisième antenne sur Bruyères !  

- 3 ANTENNES dans le même village (environ 1500 habitants) sont incompréhensibles. 

- L'installation d'une troisième antenne (36m) contrevient semble-t-il, aux dispositions précitées et serait: 

 * très proche de plusieurs habitations, dont un cabinet médical, 

* bien à la vue de tout un chacun, 

* une atteinte à la valeur vénale des maisons à proximité, 

* à l'orée d'un bois classé, 

* à l'entrée d'une Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique “ZNIEFF” ("le chemin des gueules", "les tonnelets")  

* à côté de chemins inscrits au plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées “PDIPR”, 

* à moins de 100 mètres d'une zone protégée (patrimoine classé concernant l'église de Bruyères-et-Montbérault). 

Par ailleurs la diffusion d’ondes électromagnétiques dans nos lieux de vie pose questions : qu'en est-il de leur impact sur la santé des personnes ? 

Si les études menées çà et là sont controversées, il n’en demeure pas moins qu’aucun organisme scientifique ne peut assurer l’absence de risque sanitaire à moyen et long terme. 

De plus gageons que l’antenne prévue par ORANGE a probablement vocation à recevoir les matériels de diffusion de la « 5G » et donc à accentuer inévitablement la propagation des ondes électromagnétiques. 

Nous vous invitons a signer cette pétition afin de  : 

- refuser catégoriquement l’édification d’une troisième antenne, 

- obliger l’opérateur ORANGE -  de concert avec la municipalité et le collectif « orange amère » -  à chercher une solution compatible avec l’établissement d’une « couverture » satisfaisante des communications mais également avec la nécessité de préserver la santé des personnes et la conservation de notre environnement exceptionnel.