Le projet d'enrobé sur le chemin de halage a été modifié pour privilégier un revêtement plus naturel en stabilisé.
Outre les parties déjà en enrobé, seule une portion de 1,7 km en enrobé est prévu entre Trévoux et Reyrieux.
Merci aux signataires de cette pétition qui a permis d'aider à modifier le projet initial 100 % en enrobé.
Merci aux nombreuses personnes qui se sont impliquées pour arrêter ce projet d'enrobé généralisé en totale contradiction avec le Plan Climat Energie du territoire (imperméabilisation des sols et non respect de la biodiversité).
Merci aux associations du territoire qui ont soutenu cette action.
Le 21 juillet 2021, lors d'une réunion de travail regroupant les maires des communes des bords de Saône de la CCDSV, une présentation a été faite des différentes possibilités de revêtement pour la réalisation de la vélo-route 50 sur le chemin de halage existant. Il a été annoncé que la décision sur le type de revêtement devait être prise dès septembre 2021.
La solution d'un enrobé sur l'ensemble du linéaire a été présentée comme le choix privilégié car économique et facile d'entretien. Or, le chemin de halage actuel est en grande partie sur un secteur naturel comportant de nombreuses zones boisées, humides et de prairies, toutes à grande valeur environnementale. Le revêtement actuel principal du chemin de halage en stabilisé, permet la cohabitation de nombreux types d'utilisation (promeneurs, marcheurs, cyclistes, cavaliers, pécheurs, coureurs).
Le choix d'un enrobé bitumineux est une aberration écologique pour plusieurs raisons :
- inadapté au cadre naturel du chemin de halage,
- dangereux pour l'environnement par l'emploi de dérivés chimiques et pétroliers (nombreux hydrocarbures polluants),
- incompatible avec les enjeux du Plan Climat-Air-Energie Territorial (PCAET) notamment l'objectif de diminuer l’impact sur l’environnement lié à la mobilité,
- en opposition aux enjeux climatiques par la création d'ilot de chaleur localisé.
Pour toutes ces raisons, nous citoyens de la communauté de communes, demandons aux élus de la CCDSV que soit privilégiée une solution naturelle la plus respectueuse de l'environnement.