Une publication de la Coordination nationale des droits de l’homme (CNDDHH) et d’Oxfam confirme que 566 déversements d’hydrocarbures se sont produits en Amazonie entre 1997 et 2021. Selon Oxfam et la CNDDHH, environ 87.370 le nombre de barils de pétrole déversés au Pérou entre 1997 et 2021 est estimé.
Bien que la question ait récemment retenu l’attention en raison de l’accident survenu sur le littoral péruvien, les endroits les plus éloignés et qui sont souvent touchés par les conséquences de ces déversements ne préoccupent pas les autorités. Il est affligeant que les autorités et même les médias ne donnent pas de visibilité à cette problématique en laissant les communautés autochtones concernées face à ces situations.
Contre les déversements d’hydrocarbures- des organismes tels que Osinergmin (Organisme de Surveillance de l’Investissement dans l’Energie et les Mines) et OEFA n’agissent que réactivement, "sur fait accompli". Son rôle consiste essentiellement à sanctionner et à réagir en cas de pollution. Alors qu’ils devraient opter pour une fonction plus préventive.
Les impacts environnementaux générés par ce phénomène affectent la faune comme la flore de la zone, empêchent l’entrée de la lumière solaire (ce qui provoque l’absence de photosynthèse des espèces végétales) et affectent également la chaîne alimentaire des espèces, tout en tenant compte également des répercussions socio-économiques sur la population, qui a pour principale source de revenus les ressources et services écosystémiques fournis par ces espaces.
Bref, donner de la visibilité à la problématique de la forêt péruvienne pourrait signifier un changement considérable pour les communautés autochtones qui habitent dans les environs et un appel aux autorités qui sont indifférentes aux dommages causés par ces déversements de pétrole.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.