Une ferme de 400 vaches ne peut être protectrice de l'environnement !

Les communes concernées seraient :

Catillon,Fesmy le Sart, la Groise,Avesnes les Aubert, le Favril, Ors, Prisches, Rejet de Beaulieu, Rieux en Cambrésis ,Barzy en Thiérache, Bergues sur Sambre, Boué, le Nouvion, Oisy.

Pourquoi 399 et non 400 ?

Tout simplement parce que ce « projet d'installation est favorisé par la réglementation depuis un décret signé en 2016 par Manuel Valls et Ségolène Royal, ne nécessitant plus l’autorisation du préfet, celle-ci n’est désormais nécessaire que quand un élevage comprend plus de 400 vaches laitières ou 800 bovins à l’engraissement. Cela correspond à un doublement des seuils par rapport à la réglementation précédente. Toujours grâce à ce décret, les élevages de plus de 450 porcs, ou plus de 30.000 volailles, bénéficient désormais du régime de l’enregistrement, qui allège l’épaisseur du dossier à déposer à la préfecture, et les délais d’examen. « Si le préfet ne répond pas, vous avez automatiquement l’autorisation », précise Maître Frison. Tout cela réduit d’autant, pour les associations, les occasions de contester un projet.(extrait article de Reporterre du,1er Juin 2018) »

Vive la démocratie !

Ce projet nous semble mortifère et rétrograde à plusieurs niveaux : pour la santé, l'environnement, le bien-être animal et la planète.

-Mortifère pour le bien-être animal avec des vaches qui seront entassées et enfermées à vie.

-Mortifère pour l'environnement car les épandages vont générer des gazs à effets de serre responsable du réchauffement climatique avec les allers et retours des tracteurs sur un rayon de plusieurs kms entre la ferme et les communes concernées.

-Mortifère par un risque accru de pollution des nappes phréatiques et de l'air que nous respirons.

-Rétrograde car ce modèle de ferme usine tue l'agriculture paysanne respectueuse de l'environnement et des cycles de la nature.

Cela met en concurrence les agriculteurs entre eux et les fait entrer dans une course folle à la compétitivité !

Un exemple concret pour ce cas présent, nombre de petits agriculteurs locaux dénoncent le fait que ces gros agriculteurs productivistes s'approprient les terres agricoles et toute la paille locale dont ils ont besoin pour leur élevage industriel, les obligeant de fait, à faire des kms supplémentaires pour leur petit élevage.

-Mortifère car ce projet d'élevage industriel est « la goutte d'eau qui fait déborder le vase » sur un territoire du nord le Cambrésis déjà pollué par l'emploi massif de pesticides, dont on connaît les effets dangereux pour l'homme et l'environnement, une nature défigurée par l'arrachage des haies effectué par des agriculteurs productivistes qui veulent toujours récupérer des hectares supplémentaires, au détriment de l'équilibre de la biodiversité de la faune comme de la flore.

L'Avesnois et la Thiérache sont l'un des derniers territoires dans la région où il existe encore un peu de nature, il faut donc les préserver.

Nous, citoyens de ces territoires, refusons ce projet.

Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour le stopper.

Une ferme de 400 vaches ne peut être protectrice de l'environnement !

Non à l'élevage industriel !

Non à l'agriculture productiviste ! Oui à l'agriculture paysanne !