Parmi les 58 réacteurs nucléaires Français, 3/4 auront plus de 30 ans en 2016 (et 90 % en 2020). La durée de vie d’un réacteur est de 30 ans.
Ceci fait courir un risque inacceptable de catastrophe atomique en France (cf. annexe 1).
L’ASN reconnaît que le risque zéro n’existe pas.
Le nucléaire n’est pas une solution au réchauffement climatique : il produit de 35 g(a) à 66 g(b) d’équivalent CO2/KWh dans tout son cycle, contre 20 g(a) en moyenne pour les énergies renouvelables.
L’accumulation colossale de déchets radioactifs hautement toxiques et mortels est un fardeau inacceptable et ingérable pour les générations futures (cf. annexe 2).
Les prix actuels de l’électricité, maintenus artificiellement bas, ne sont pas tenables sur la durée. L’augmentation est déjà effective (cf. annexe 5).
Remédier à cette situation est une urgence pour l’humanité.
NOUS DEMANDONS :
De fermer la centrale nucléaire de Fessenheim en 2016 (comme promis par le Président Hollande), en 2017 continuer avec la fermeture des centrales de Tricastin et Blaye (voir le plan en annexe).
De développer les énergies renouvelables (cf. annexe 3) pour créer au moins 300 000 emplois non délocalisables et sans danger pour les travailleurs.
De prendre Une décision politique immédiate d’arrêt du nucléaire en fermant TOUTES les centrales selon le plan suivant (cf. Annexe 4).
D’arrêter la construction de nouvelles centrales (EPR à Flamanville et le projet à Penly, ITER à Cadarache).
De transférer toutes les subventions actuellement attribuées au nucléaire et à l'armée, aux profites des énergies renouvelables.
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(a) Selon le réseau Sortir du Nucléaire.
(b) Selon l’étude d’un scientifique, publiée dans « Energie Policy » rassemblant 103 études sur les émissions de CO2 par le cycle nucléaire.
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Les principaux accidents connus :
– Fukushima : 2011, niveau 7 sur l’échelle d’INES,
– Tchernobyl : 1986, niveau 7,
– Three Miles Island : 1979, niveau 5,
– St Laurent-des Eaux : 1969, niveau 4 : fusion du cœur du réacteur, intervention de liquidateurs,
– Saint-Laurent-des-Eaux : 1980, niveau 4 : fusion du cœur du réacteur, intervention de liquidateurs,
– La Hague : 1981, niveau 3,
– Gravelines : 1989, niveau 3,
– Le Blayais en Gironde le 27/12/1999 : une tempête couplée à une grande marée inonde les quatre réacteurs. Trois d’entre eux sont arrêtés en urgence. Plusieurs systèmes de refroidissement tombent en panne. EDF déclenche son organisation nationale de crise,
– Cruas en Ardèche le 1/12/2009 : des débris végétaux charriés par le Rhône bloquent le système de refroidissement d’un réacteur ; les systèmes de dernier recours s’enclenchent.
Soit 9 accidents sur une période de 42 ans !
Et pour l’avenir ?
L’échelle de INES (International Nuclear Event Scale) est destinée à faciliter la perception par les médias et le public de la gravité d’un accident. Elle ne constitue pas une évaluation du niveau de radioactivité émis car les limites autorisées sont différentes selon les pays et le niveau attribué varie selon le nombre de personnes exposées a posteriori.
Les niveaux de l’échelle d’INES :
7 : Accident majeur avec effets considérables sur la santé et l’environnement.
6 : Rejet important susceptible d’exiger les contre-mesures prévues (évacuation, mise à l’abri, ingestion iode)
5 : Rejet limité susceptible d’exiger les contre-mesures prévues. Endommagement grave du cœur du réacteur et des barrières radiologiques (enceinte du réacteur, enceinte de confinement).
4 : Rejet mineur avec exposition du public de l’ordre des limites prescrites dans le pays. Endommagement important du cœur du réacteur et des barrières radiologiques. Exposition mortelle d’un travailleur.
3 : Très faible rejet avec exposition du public représentant au moins un pourcentage des limites fixées par l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). Contamination grave, effets aigus sur la santé d’un travailleur. Accident évité de peu et perte des barrières radiologiques.
2 : Contamination importante avec surexposition d’un travailleur. Incident assorti de défaillances importantes des dispositifs de sécurité.
1 : Anomalie sortant du régime de fonctionnement autorisé.
0 : Ecart, aucune importance du point de vue de la sûreté.
1150 T/an de déchets hautement radioactifs produits en France (Source : Pierre le Hir « Le Monde » 24/6/2009) depuis 40 ans = 46 000 T à surveiller pendant 710 Millions d’années au moins.
Période radioactive de l’Uranium 235 = 710 000 000 d’années, il s’agit du temps au bout duquel l’élément radioactif aura perdu la moitié de sa radioactivité seulement.
Le vent, le soleil sont inépuisables.
Les réserves d’uranium dans le monde représentent 65 ans de consommation au niveau mondial.
Le minerai d’uranium est une énergie fossile importée à 100 %, il n’y a plus aucune réserve en France.
Le conseil d’Etat (saisi en recours par les fournisseurs d’électricité) a imposé au gouvernement de prendre un arrêté (du 28 juillet 2014) autorisant la hausse rétroactive des tarifs de l’électricité depuis 2012. Donc le gouvernement a été dans l’impossibilité de maintenir la hausse à 2 %.
C’est légal, donc cela peut se reproduire.
Les coûts de la gestion des déchets et du démantèlement ne sont pas compris dans le prix actuel.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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