Communiqué du 25 septembre 2023
par le collectif Bruéjouls-Balsac-Clairvaux pour la Sobriété électromagnétique et la défense du patrimoine.
Alors que fut annoncé le dépôt d'un second Dossier d'Information Mairie en août, nous rappelons que 210 personnes des 3 villages se sont prononcées contre le projet d'implantation d'une antenne de téléphonie mobile ; que 3500 ont signé une pétition en ligne ; que l'AOP Marcillac, L'Union de Sauvegarde du Rouergue, La Fondation du Patrimoine et l'Échansonnerie de la St Bourrou-Confrérie des Vignerons de Marcillac demandent son arrêt ; que la Société de chasse a une attitude très réservée. C'est pourquoi nous exigeons que la mairie ait enfin une attitude raisonnable et refuse que soit exposée la santé des nombreux.ses vigneron.nes qui refusent de travailler tous les jours sous l'antenne. Nous exigeons des élu.es qu'ils défendent leur patrimoine et cette magnifique ligne de crête, de laquelle se lève le soleil, et qui est un joyau de nos villages. La proximité du projet (moins de 15 mètres) par rapport au lieu de pique-nique et de rencontre des parapentistes, mais aussi de leur lieu de départ, met en péril leur activité qui inonde de couleurs depuis des décennies notre ciel.
Également, nous alertons sur le fait qu'avec ce pylône, l'exposition des 80 enfants de l'école passera de 15 millivolts à 320 derrière une vitre et bien plus encore dans la cour de récréation. Cela dépasse donc les préconisations du Conseil de l'Europe (200 millivolts), dont s'est pourtant réclamé le Maire Jean-Marie Lacombe en réunion... et cela dépasse aussi la Résolution de Salzbourg qui préconise 20 millivolts. Pourquoi certains rares habitants et quelques élu.es assument-ils de vouloir exposer ainsi les enfants ?
Nous rappelons que Bouygues Télécom lui-même, dans sa plaquette « Mon mobile, ma santé », cite l'ANSES et « recommande de limiter les expositions de la population aux radiofréquences notamment pour les enfants et de maîtriser l'exposition générale résultant des antenne-relais ». Bouygues ajoute que « les enfants et adolescents pourraient être plus sensibles, étant donné que leur organisme est en cours de développement ». L'industriel, qui doit craindre les procès des utilisateurs malades comme aux Etats-Unis, tente de se protéger en écrivant que « certaines publications évoquent une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables ». Pour l'OMS, tout comme pour Olivier Merckel de l'ANSES, être un utilisateur intensif, c'est utiliser son portable 30 minutes par jour.
Enfin : pourquoi un pylône alors qu’il suffit de sa box personnelle en utilisant la WIFI pour téléphoner ? Imaginerait-on un fumeur demander que tout un village soit inondé de fumée ? C'est ainsi qu' Orange envoie des textos dans le village pour conseiller d'user de sa box internet pour téléphoner : « Avez-vous pensé à activer les appels Wi-Fi dans les paramètres de votre mobile ?» ; nous rappelons que selon l'ARCEP notre village de Bruéjouls capte officiellement bien avec Orange. Alors que le commercial de Bouygues, Emmanuel Goulet, a déclaré publiquement que ce projet était à perte pour eux, Apple a annoncé la mise en place des appels par satellites avec des portables ordinaires : alors pourquoi encore des antennes ?
Précisons encore qu'en août le Ministère de l’Agriculture a lancé une étude sur les effets des antennes. En outre, Me Lafforgue, avocat de l'Association Nationale Animaux Sous Tension, met en avant des jurisprudences qui prouvent l'hypersensibilité des chevaux aux champs électromagnétiques. Selon cet avocat les antennes sont dangereuses par le sol, surtout lorsque, comme dans notre commune, la terre est argileuse et emplie de fer, car elle devient alors conductrice de l'électricité : « Les bovins ont des sabots et ils ne sont pas isolants comme nous avec nos chaussures. » De plus, le récent Rapport du Député centriste Philippe Bolo expose « des cas dramatiques avec la mort d’animaux. Il y a des phénomènes physiques, électriques et magnétiques qui sont générés par la présence des antennes téléphoniques 4G et 5G ». En Haute-Loire, c'est la FNSEA qui défend avec succès l’éleveur Frédéric Salgues, qui explique au Parisien que, depuis que l’antenne-relais a été installée, ses « animaux sont méconnaissables. J’ai perdu une quarantaine de bêtes dont une quinzaine de vaches laitières. Ma production de lait s’est effondrée. Elles sont toutes maigres. »
Si Bouygues n'a pas l'air de capter : qu'il se le tienne pour dit, nous ferons tout pour que l'antenne ne soit pas là !
Le collectif Bruéjouls-Balsac-Clairvaux pour la Sobriété électromagnétique et la défense du patrimoine.
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