Il y a huit mois, la catastrophe écologique provoquée par la marée noire sur la côte péruvienne a été enregistrée comme un événement sans précédent dans l’histoire du pays.
La tentative de ces dernières années pour avoir une relation harmonieuse entre l’Homme et l’environnement a été tronquée par l’épanchement. Grâce à la négligence et aux retards de la part de la société Repsol dans la prise en charge et la réparation, à ce jour 25 plages et 2 points sont toujours touchés. En outre, aucune des 35 plages où le pétrole s’est répandu n’a été déclarée totalement exempte d’hydrocarbures.
Ce chiffre est vraiment alarmant, car la pollution dans l’écosystème du site est irréparable. Non seulement il a causé la mort de plus de trois cents animaux parmi les espèces marines et les oiseaux, mais les restes de ce "nettoyage" inachevé et tardif de l’entreprise laissera des conséquences sur la santé des générations futures qui habitent la région.
Par ailleurs, d’un point de vue socio-économique, la population la plus touchée étaient les pêcheurs. Ont-ils reçu une solution, au moins tardive? Non. Les seules mesures de "solution" étaient les obligations péruviennes classiques, qui ont un effet à court terme. Mais, après avoir couvert les dépenses de base du ménage en raison de la perte ou de la paralysie de l’emploi, comment pourraient-ils générer des revenus sur leur propre? Est-ce que nous oublierons à nouveau cette population seulement qu’ils ont reçu une somme d’argent qui n’atteint pas le salaire minimum?
En résumé, avec toutes les conséquences mentionnées ci-dessus, nous exigeons dans un premier temps de ne pas oublier le nettoyage en profondeur et les évaluations ultérieures pour un suivi optimal de l’état de la mer et de la vie marine en général; ainsi que la réorganisation des emplois et des alternatives durables et respectueuses de l’environnement ; enfin, que la société responsable de cette catastrophe se prononce sur les plaintes de SERFOR, des organisations à but non lucratif et des pêcheurs eux-mêmes avec leurs familles sans trop de processus bureaucratiques qui ne provoquent qu’un rapide oubli et donc une impunité injuste.
Que cet événement fâcheux crée un précédent de l’impact majeur de la pollution pétrolière non seulement sur la côte, mais aussi des déversements dans les vastes rivières de la jungle qui affecteront également la biodiversité, mais aussi aux peuples originaires du Pérou. Je vous le demande donc, resterons-nous indifférents à cette situation? Aidons à donner une voix à ceux qui n’en ont pas ou à ceux que le gouvernement ignore. Signez ici.
Repsol, sois responsable.
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