Non à l'installation d'une antenne relais aux Framboisines ! (Bullion)

Non à l'installation d'une antenne relais aux Framboisines !

Le projet d'installation d'une antenne relais a été validé par le conseil municipal le mercredi 19 juin 2024 (pylône métallique de type industriel de 42m de haut). Cela sans aucunement tenir compte de l'avis de la population présente lors de ce conseil municipal, à qui il a été catégoriquement refusé une simple prise de parole.

Cette antenne doit être installée dans un des lieux de vie principaux de la commune, à 50m du jardin d'enfants, à proximité immédiate des terrains de tennis et du circuit vélo, à 150m environ des écoles et en plein cœur de cet espace naturel souvent fréquenté par de nombreux Bullionnais. Même ceux de passage, pour aller à la boulangerie ou au marché, auront droit à une vue directe sur cette verrue.

L’opposition à ce projet n’a pas pour but de pousser la commune à refuser l’installation d’une antenne relais sur Bullion ; nombreux parmi vous souhaitant que la qualité du réseau mobile soit améliorée et non plus limitée aux appels d’urgence en certains endroits. Il s’agit plutôt de faire en sorte qu’un autre emplacement soit trouvé, ceci en ne défigurant pas le village et en n’exposant pas les enfants à des risques pour leur santé.

Aspect esthétique : Le projet prévoit ainsi la mise en place d’un pylône métallique rebutant dépassant la cime des arbres tel un édifice de 13 étages. Pour un village du parc régional de la Chevreuse, cela dénaturera le paysage lors des festivités des 4 jours de Bullion par exemple et nuira à notre cadre de vie au quotidien. À n’en point douter, les personnes et acquéreurs de passage dans le village et souhaitant s’y installer, apprécieront aussi le caractère « raffiné » et des plus « judicieux » de nos installations.

Aspect sanitaire : A propos de la dangerosité de l’exposition constante aux ondes UMTS/LTE, chacun pourrait avoir son avis sur la question, mais il est démontré et communément admis par l’ensemble de la communauté scientifique que les crânes des enfants sont bien plus perméables aux ondes que ceux des adultes. Lorsqu'une école ou une crèche se trouve à moins de 100m d'une antenne relais, l'opérateur doit d'ailleurs indiquer dans le DIM l'estimation du niveau maximal de champs en comparaison avec la valeur limite d'exposition en vigueur. À Bullion, l’école maternelle serait située à peine plus loin que ces 100m réglementaires, mais les jeux très fréquentés pour enfants en bas-âge, les jeux pour les jeunes, les terrains de tennis et le circuit de vélo seraient à proximité immédiate. Ajoutons que c’est à cet endroit que les assistantes maternelles se réunissent l’après-midi avec les tout petits dont elles ont la garde.

Rappelons également que les émissions wi-fi sont strictement réglementées dans les écoles (wifi en service uniquement pour des séquences pédagogiques). Avec une antenne relais aux Framboisines, c’est un émetteur des milliers de fois plus puissant qui sera en service en permanence, avec un signal atténué par seulement 150m environ. Si la loi fait pour l’instant l’impasse sur cette incohérence, des interrogations demeurent et le sujet est loin d’être clos.

Par principe de précaution (inscrit dans la constitution, rappelons-le !) et suite à des cas troublants rapportés par des journaux bien connus, voir ci-dessous, persuadons nos élus de faire preuve de bon sens en trouvant un emplacement plus adapté.

D’autres possibilités d’installation ont déjà été évoquées ; il existe des textes dans l'attente d'être entérinés qui permettront à l’avenir l’installation d’antenne en zone boisée protégée… Trouver un autre site d’installation demanderait probablement d’aller chercher pied à pied des autorisations d’implantation ou du temps. Ainsi, le choix du site des Framboisines s’apparente plus à la solution « facile » déjà présente sur la table depuis les années 2005. À l’époque, déjà, la mobilisation de la population avait fait annuler le projet.

Une simulation de l’exposition aux champs électromagnétiques générée par des antennes aux Framboisines a été demandée à la mairie. Il a été répondu lors du conseil que l’opérateur n’est pas dans l’obligation de la fournir dans le cadre du New Deal mobile. Problème : de l’ANFR à la fédération française des télécoms, tous indiquent pourtant le contraire ! Dans tous les cas, l’exposition aux ondes du public et des enfants en particulier reste donc totalement opaque.

Ce n’est pas le seul élément dissonant. Dans le cas où le projet serait maintenu envers et contre tout, des éléments plus significatifs amènent à raisonnablement penser que ce projet sera annulé par un tribunal. Finalement, après 2 ans de délai de traitement, aucune antenne ne sera installée. Que de temps perdu pour ceux qui souhaitent installer une antenne. Dans ce cas, la meilleure solution pour tous est de renoncer à cette implantation aux Framboisines et de se donner le temps pour enfin trouver une solution valable en réelle concertation avec la population.

L’amélioration de la couverture du réseau mobile de Bullion ne doit pas être faite à n'importe quel prix ! (Site naturel saccagé, inquiétudes légitimes sur l'impact de l'antenne vis à vis des enfants directement exposés au quotidien, village défiguré, ...)

Les délais pour s'opposer à ce projet étant assez courts, opposez-vous dès à présent à cette installation aux Framboisines en signant cette pétition.

*Cf, par exemple, article sur « Le Parisien » : Les antennes-relais encore en accusation. Cancer pédiatrique, maux de tête, apparition de saignement de nez à répétition, …, manque d’étude épidémiologique pour statuer.

*Article sur « Maire info, quotidien d’informations proposé par l’AMF (Association des maires de France) » : enquête de la direction départementale de l’Action sanitaire et sociale des Yvelines après la reconnaissance de huit cas suspects de cancer pédiatriques d’une école dans le cadre d’une étude menée après l’installation d’antennes de téléphonie mobile (les antennes prévues à Bullion ne seront pas sur le toit des écoles, mais rappelons la hauteur prévue de l’installation en vue directe des écoles aux premières loges ainsi que le jardin d’enfant directement sous les antennes).

*Après l’apparition de pathologie, des communes de France ont démonté leurs antennes, …