Marcilly d'Azergues : pétition contre l'urbanisation anarchique des promoteurs sur la commune
Pétition
Victoire de la pétition
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Les habitants de MARCILLY D'AZERGUES
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Destinataire(s) :
Mairie de MARCILLY D'AZERGUES
Victoire
La pétition
Mise à jour
Un grand merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à cette victoire !
- Projets démesurés d'immeubles collectifs de 70 logements - Promoteurs peu scrupuleux du cadre de vie de notre village - Démolition inconcevable d'un patrimoine historique de bâtis existant - Énormes problèmes de réalisation par rapport aux structures prévues par la commune - Pétition pour finaliser l'opposition de chaque habitant à ces projets catastrophiques
C'est pourquoi votre participation est importante afin de préserver le cadre de vie des Marcillois !
Vous trouverez ci-dessous la pétition au complet :
Située au 357 Route de Neuville 69380 MARCILLY D’AZERGUES, se dresse une demeure de trois étages avec dépendances dans une cour fermée, agrémentée de tilleuls, pins et arbustes.
Cette maison et ses caves en pierres dorées ont été construites en 1904. Puis en 1905, attenant la maison principale, ce fut au tour des dépendances qui renferment la distillerie et ses fosses de stockage du gène de raisin.
Le propriétaire, issu d’une ancienne famille de Marcilly D’Azergues, n’était autre que mon grand-père, M. Jean-Marie GRAILLE, né en 1864 à Marcilly et décédé en 1944 à Marcilly. Il se marie en 1872 et eut six enfants qui restèrent tous sur la commune. Louis, né en 1902 et décédé en 1982, était mon père. Il travailla longtemps avec son père, ses frères et sa sœur à la distillerie comme bouilleur de cru en s’occupant aussi du commerce. C’était une belle entreprise familiale, réputée et respectée de par la qualité de son travail et de son accueil. Elle est restée cher au cœur des Marcillois car c’était un formidable lieu de rencontre qui offrait aussi du travail.
En 1930, Jean-Marie Graille construit une seconde maison, voisine de cinq mètres de sa « Maison Mère », pour héberger deux de ses fils, Louis et Claude. Seul Louis habitera cette maison. Il se marie à son tour et eut quatre enfants dont moi-même, Lucien Graille qui y suis né en 1932 et qui habite toujours dans cette deuxième maison avec ma femme. On a deux enfants, Valérie et Luc dont ce dernier réside aussi dans cette maison avec sa petite famille.
Cette première maison a un passé chargé d’histoire car Jean-Marie Graille a été maire de Marcilly D’Azergues par deux fois de 1912 à 1916 puis de 1919 à 1942, soit en cumulé pendant vingt-sept années. Il a traversé les deux guerres en gérant son entreprise et la commune de Marcilly sans compter son temps, son investissement personnel, ni les rendez-vous et réunions officielles ou non, donnés dans cette maison. En août 1944, Jean-Marie, Claude, Louis et moi-même, alors âgé de 12 ans, sommes alignés devant le mur de la maison pour y être exécuté par deux soldats allemands. Une idée de génie de dernière minute nous sauva la vie !
Une semaine plus tard, une fusillade éclata sur la route, les impacts de balles sont encore visibles sur la façade Est de la maison. Avant de devenir viticulteur et arboriculteur, j'ai travaillé aussi à la distillerie et j'en garde des souvenirs et des anecdotes historiques, tout comme les habitants de Marcilly.
Cette maison située dans le bourg du village fait partie intégrante du paysage marcillois de par sa stature, son emplacement, son cachet, sa valeur sentimentale et son passé historique. Il me paraît inconcevable et surtout irrespectueux, de faire disparaître un tel patrimoine communal au profit d’immeubles.
Je connais bien cette maison, ses dépendances, ses caves et son grand terrain. A ce jour, cette demeure a été sauvegardé mais il serait vraiment dommageable que des promoteurs irrévérencieux démolissent ce patrimoine pour faire du profit, au lieu de le valoriser, notamment en le réhabilitant pour y créer des logements agréables dans le respect de la commune de Marcilly.
Avec ma femme et mes sœurs, nous sommes quand même dans la deuxième partie de notre vie et nous sommes profondément affligés par l'idée de voir disparaître ce qui représente un des lieux chargés d'histoire de notre beau village. Dans cette action, nous sommes soutenus et aussi en parfaite synergie avec Mr ARONICA Président de l'association DPM (Défense du Paysage Marcillois), qui s'emploie activement pour la sauvegarde et l'harmonie de notre commune.
L’ancienne maison RIVOLLIER au 132 Chemin Profond serait également frappée de démolition au profit d’un immeuble collectif. Ces projets démesurés de soixante-dix logements poseraient dans la pratique d’énormes problèmes de réalisation par rapport aux structures prévues par la commune.
Nous ne sommes pas contre un développement contrôlé et mesuré de la population mais contre des projets de promoteurs peu scrupuleux du cadre de vie et de l’intérêt général de notre village. Cette pétition a pour but de finaliser l’opposition de chaque habitant à ces projets catastrophiques dans la commune. Ces mêmes habitants en synergie avec l’association Défense du Paysage Marcillois, vous demandent votre soutien.
Tout participant est bienvenu. Vous pourrez les déposer à Marcilly dans les boîtes aux lettres de : - Mr ARONICA La Raquinière Chemin du Grapillon et Impasse du Calais - Mr GRAILLE 381 et 391 Route de Neuville - L’AUBERGE DE MARCILLY chez Mr TETARD Place des Tilleuls
PAR MAIL : https://www.mesopinions.com/fr Dans « Rechercher des pétitions » taper marcilly d’azergues
C'est pourquoi votre participation est importante afin de préserver le cadre de vie des Marcillois !
Victoire de la pétition
15.259 signatures
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Marcilly d'Azergues : pétition contre l'urbanisation anarchique des promoteurs sur la commune
Toujours avec vous pour marcilly. Courage, ne lâchez pas.
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Marie - Le 01/08/2019 à 18:19:02
Il n'y a de pires rapaces que les promoteurs immobiliers qui restent à l'affût du moindre lopin de terre sur lequel construire pour s'enrichir ; le responsable est celui qui cautionne cette horreur dans la commune !!!
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Denise - Le 04/08/2019 à 19:53:41
C'est dans tout les domaines aujourd'hui la fable du lièvre et la tortue. Nous avons laissé faire à ces énergumènes tout ce qu'ils voulez faire,raser,démolir,prendre.Il est bien tard pour agir contre ces messieurs.Cependant je veux soutenir cette cause tellement pleine de bon sens,avec cette chanson si jolie de J.Dutronc ( c'était un petit jardin qui sentait bon le bassin parisien etc) bon courage à vous tous pour votre combat.