Non au pylône d'antenne relais Bouygues en zone agricole protégée et humide (ZAD et Ns) où séjournent des oiseaux sauvages et migrateurs, et des chauves-souris très utiles qui tournent autour de nos chênes...
Sans en avoir été informés (catimini), nous avons eu la désagréable surprise de voir affichée une déclaration préalable de travaux annonçant l'implantation d'un futur pylône d'antennes relais Bouygues de 28 mètres.
L'installation se situerait à 45 mètres de la première maison d'un lotissement de 1.000 habitations, à 200 mètres d'une école primaire, école maternelle avec une crèche. Sans parler des assistantes maternelles qui y résident.
Aucun avenant n'a été signé par la municipalité, et l'opérateur a l'intention d'y installer la 5G de 3,5 GHz, en attendant d'avoir la bande de fréquence de 26 GHz (Appli « cartoradio »). Ils vont nous cuire à petit feu comme un micro-ondes... La 5G pénètre dans les murs, et il n'y a aucune prévention contre les ondes électromagnétiques pouvant causer des problèmes de santé comme la leucémie infantile à St Pazanne (44) ou des tumeurs au cerveau.
Notre maire (PS) de La Chapelle-sur-Erdre, Fabrice Roussel, est 1er vice-président de Nantes métropole et a fait rédiger une charte de mutualisation pour les opérateurs téléphoniques... Avec les 6 pylônes dans un rayon d'un kilomètre autour du lotissement, nous n'avons aucune zone blanche, y compris pour la 5G, contrairement au nord de La Chapelle-sur-Erdre où il y a un énorme trou de réception pour les téléphones mobiles. Le maire y habite, et la gendarmerie s'en plaint ! Ailleurs, mais pas chez moi, comme son 1er adjoint de Massigné qui avait mis la pression sur un voisin pour qu'un projet semblable ne se fasse pas !
Un projet aberrant !
Sur la Rablais (échangeur du Gesvres sur Nantes à 1 km), il y a SFR et Orange, et dans le cadre de la mutualisation de Nantes métropole, c'est la solution idéale. Il y a de la place avec la disparition de la 2G, puis de la 3G.
De plus, dans le projet actuel, il n'y a aucun accès pour les secours et les pompiers. L'opérateur serait obligé de construire une rue de 120 mètres sur une terre inondable qui n'a servi qu'au pâturage, à la culture du blé et du maïs... Actuellement, 1 ha sur les 17 n'est plus cultivé ! La famille Guillou y croit toujours. Le propriétaire, le père Jean, est en EHPAD à Treillières et ne peut plus marcher.
Plutôt que de trouver un repreneur de l'exploitation, c'est purement financier ! Le fils Jean-Claude Guillou, qui dirige 5 sociétés dans la location de terrains/immobilier et qui n'a jamais travaillé dans l'agriculture, veut détruire l'exploitation et faire du business, du fric ! Il a fait construire sa maison sur une terre agricole qui est au nom de son père et y habite illégalement avec sa conjointe qui travaille comme commerciale. Il voudrait que la terre des Mottes devienne constructible !
Son frère Michel, qui était sous tutelle de son père et qui s'occupe de l'exploitation agricole, est à 3 ans de la retraite. Il y a une douzaine de vaches qui pâturent, et vous connaissez le problème des bovins qui décèdent avec la 4G à Mazeyrat-d'Allier : https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2024/02/05/arreter-l-antenne-aurait-pu-sauver-le-gaec
Mobilisons-nous pour conserver notre qualité de vie, notre patrimoine, notre environnement, et surtout notre santé... Et aidons notre collectif à payer les frais de procédure. Les avocats !
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