Monsieur le préfet du territoire de Belfort,
Depuis la mise en application du second confinement, la pratique de la pêche de Loisir est fortement impactée.
Jusqu’alors, en l’absence d’arrêté préfectoral interdisant la pratique de la pêche à la ligne et de décisions administratives contraires, celle-ci n’était actuellement possible dans notre département que dans le cadre des sorties quotidiennes liées à l’activité physique individuelle, dans un rayon d’un kilomètre autour du domicile et pour une durée d’une heure maximum (muni de l’attestation).
Cette tolérance ne permettait pas au plus grand nombre des pêcheurs de pratiquer leur loisir, mais elle garantissait à minima une certaine équité pour les personnes habitant non loin d’une rivière ou d’un plan d’eau.
Notre structure mais aussi l’ensemble de nos adhérents ne comprennent pas les contraintes imposées aux pêcheurs. En ces temps de pandémie, la pêche au même titre que de nombreuses activités de nature doit pouvoir être pratiquée dans le plus strict respect des gestes barrières.
Je pense que l’accès restreint à la nature pendant ces périodes compliquées d’épidémie et de confinement est néfaste au moral et à la santé de tous. En mêmes circonstances, d’autres pays d’Europe poussent les gens à sortir, faire du sport (sans limitation de distance) et l’activité de pêche reste autorisée (Allemagne, Belgique, Angleterre, Pays-Bas…).
A cela ne pas oublier les conséquences économiques pour nous détaillants d’articles de pêche, les pisciculteurs qui après un premier confinement difficile vont encore souffrir de ces restrictions.
Pratiquée dans le plus grand respect des gestes barrières, la pêche à la ligne ne peut pas être incompatible avec l’esprit du confinement. Je suis bien évidemment ouvert à la mise en place de protocole sanitaire stricte, mais je souhaite vivement que notre activité puisse reprendre en ces temps difficiles.
Nos administrateurs et sociétaires sont désabusés devant ces mesures jugées injustes et inéquitables par rapports à celles prises pour les chasseurs, et nous ne comprenons pas que nous soyons privés de notre passion le risque étant moindre au bord de l’eau que toutes les images vu aux informations nationales dans les parcs, les supermarchés, les cités, les lycées.
Nous demandons un allégement de ces mesures et des autorisations identiques à celles des chasseurs.
Aussi je me permets de vous solliciter afin que vous puissiez faire valoir notre requête auprès de nos dirigeants nationaux.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le préfet, l'expression de mes meilleurs sentiments.
Patrick Carlinet.
Président.
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