Que se passe-t-il ?
Intimement attachés à la baie de St Efflam depuis des générations, nous avons fait construire en 2012 une maison en bois, bioclimatique, à Plestin‐les‐Grèves, au cœur du quartier de Saint‐Efflam. Celle-ci était tout à fait conforme au Plan Local d’Urbanisme (PLU) de l’époque et a fait l’objet d’un permis de construire délivré par la mairie en 2011 et visé par les services de l’Etat. L’association Plestin Environnement, qui demandait la révision de ce PLU, a attaqué la validité de notre permis de construire devant la justice administrative, qui lui a finalement donné raison. L’adoption d’un PLU consensuel aurait dû mettre fin à ces querelles mais notre maison fait aujourd’hui l’objet d’une demande de démolition devant le TGI par Plestin environnement accompagnée cette fois de Sauvegarde du Trégor et Fapel 22. Nous refusons cela et demandons aux associations de cesser leur acharnement juridique.
Qui sommes-nous ?
Trois familles (six adultes et huit enfants) qui ont construit cette maison dans le respect du Permis de construire et du PLU sur un terrain acquis en 1895 par nos arrière-arrière-grands-parents : Paul et Valentine Manchon. L’un de nos ancêtres, Louis Manchon, figure sur le monument aux morts de Plestin.
« Bétonisation ? Privatisation ? »
Le président de l’association M. de St Laurent affirme : « Le seul but de notre association est d’éviter une bétonisation et une privatisation du littoral par ceux qui ont les moyens aux dépens des autres ». Les mots sont lâchés…
« Bétonisation » FAUX !
Notre maison est en bois, la seule qui ne bétonne pas et c'est la seule qu'il faudrait démolir ? Où est la cohérence ?
« Privatisation » FAUX !
Parler de privatisation est faux et malveillant. Le terrain est privé comme ceux de tous les voisins et n’a jamais été soustrait au domaine public. En 1895, il n’était guère convoité.
Une action injuste, coûteuse et inutile
Injuste car Plestin environnement s’associe à deux autres associations pour faire peser sur nous le poids de plus de 10 ans de leur lutte contre la mairie. Discriminatoire car Plestin environnement attaque notre maison et pas la maison voisine pourtant construite peu de temps avant.
Coûteuse : abattre une maison ! Qui va payer ? Ce sont les Plestinais, par leurs impôts, car la mairie devrait indemniser le préjudice lié à la démolition ou les 90 000 € que les associations réclament pour elles-mêmes.
Inutile, puisque le nouveau PLU intègre la loi littoral et met ainsi fin à des décennies d’incertitude quant à la constructibilité de St-Efflam.
Annulation de la procédure
Nous demandons l’abandon de la procédure par les 3 associations. Ce qui hier était de la fermeté se transforme en acharnement procédurier. Une dérive qui pose question…
Défense de l’environnement ?
Plestin environnement a montré une grande détermination dans son action. Nous saluons son engagement car nous souscrivons au respect de l’environnement, notre maison le prouve. Conçue par une architecte bretonne sur le principe bioclimatique, notre maison en bois sur pilotis respecte au mieux l’environnement et ne modifie en rien l’équilibre écologique du site. Sensibles aux remarques de Plestin environnement, nous avons limité à 20 % son emprise au sol et renoncé à une annexe pour maintenir la vue sur la mer.
Mais l’action des associations s’est radicalisée, ses dirigeants seraient-ils tentés par un coup d’éclat en faisant démolir notre maison ?
Droit ou équité
Tout ce qui est juridiquement gagnable est-il moralement fondé ? « La rigoureuse application de la règle juridique n’aurait d’autre effet que d’aboutir à une solution barbare… disproportionnée avec le but à atteindre. » Ce sont les juges qui le disent à propos de la destruction d’un simple garage (cour d’appel d’Aix).
« Ils ont pris un énorme risque »
C’est en ces termes que M. de St Laurent justifie, après coup, son action contre nous. À l’époque de notre projet, que disait-il ? « Or il faut bien constater que dans les zones déjà urbanisées, ou partiellement urbanisées, la situation dépend beaucoup de l’interprétation des tribunaux et qu’il n’y a donc, en fait, aucune protection légale claire, sauf, bien entendu, par le biais du POS ou du PLU. »
De fait en 2011, aucun permis n’avait été définitivement annulé. Un projet d’immeubles de 16 appartements contesté était sans rapport avec notre construction (de par sa taille et son emplacement). Bien plus, le permis de la maison voisine (pour une surface largement supérieure et un terrain moitié moins grand) n’a pas été attaqué en justice. Pour autant, jugez-vous son impact visuel et environnemental moins important ?
« Littoral gravement sinistré et enlaidi »
On peut regretter l’urbanisation de la côte mais faut-il accuser aujourd’hui notre maison construite sur une « dent creuse » parmi plus de 120 constructions ? Certains peuvent la trouver un peu étrange : les goûts et les couleurs ... Mérite-t-elle pour autant la destruction au motif qu’elle enlaidirait gravement le littoral ?
Un gâchis écologique et humain
Démolir une maison, ce n’est pas seulement un gâchis financier, une erreur écologique, c’est aussi détruire un lieu de vie et d’enracinement. Cette maison voit grandir des enfants, c’est un lieu de rassemblement, de frères, de sœurs et de cousins, de travail en commun, d’accueil des amis du Trégor et d’ailleurs, un lieu de souvenirs et de fidélité à une longue histoire qui nous lie à St-Efflam…
Familles Bourdin Cassin Jamois
Pétition : non à la démolition de la maison en bois de st-Efflam
Je demande aux associations Plestin environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22 de retirer leur demande de démolition de la maison du 25 av. de la Lieue de Grève et d’indemnisation de 30 000 € pour chacune. Il n’est ni juste ni utile de détruire cette maison : injuste car d’autres constructions récentes sont, elles, maintenues, inutile car le nouveau PLU empêche toute nouvelle construction.
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