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Pétition

Non au poulailler de 29 990 poules à Valréas!

Non au poulailler de 29 990 poules à Valréas! Pétition
Victoire de la pétition
5.696 signatures
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Auteur :
Auteur(s) :
Nadine et Myrtille Bonnifacy-Pouizin, soutenues par L'APEG (Grignan)
Destinataire(s) :
M. Patrick Adrien, Maire de Valréas
Victoire
La pétition
Mise à jour

Bonjour à tous!

Après une mobilisation citoyenne de chaque instant, la porteuse du projet a demandé le retrait de son permis de construire au maire.

Un an jour pour jour après l'obtention du permis, le maire retire donc son arrété...

Une bataille est gagnée... mais sans doute pas la guerre!

Nous restons mobilisés: rendez-vous avec le préfet, et démarches annexes au programme...

Merci de votre soutien, 

Nadine et Myrtille Bonnifacy, soutenues par l'APEG et FNE84

Grave menace de pollution sur Valréas !


Un poulailler de 30 000 poules pondeuses (-10 !) est en passe de s’installer sur un site naturel remarquable, et ce à l’insu des citoyens !



À l’heure où la préservation des espaces de NATURE devient un enjeu vital, des questions se posent :


Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants ?


Un monde où les animaux sont traités comme des choses ?


Où l’on se fout de la pollution engendrée par de l’élevage industriel ?


Où l’éleveur devient un industriel compétitif ?


Ce projet est un scandale ! Une honte pour les générations futures !


1. Le projet prévoit 29 990 poules. Bien que soit posé le principe d’un élevage de « poules en plein air » – bien sûr préférable à un élevage en batterie – la quantité de volatiles envisagée reste un projet d’élevage industriel.



2. Pourquoi 29 990 poules ? Parce qu’une Installation Classée Pour l’Environnement (ICPE) de 30 000 gallinacés nécessite une consultation publique. Si on ajoute à cela que les porteurs du projet ont « complètement oublié» d’afficher le panneau officiel de demande de permis de construire, puis celui d’obtention, et enfin d’effectuer la Déclaration d’Ouverture de Chantier (DOC), on peut sans crainte conclure que, de toute évidence, personne n’avait envie que la population soit au courant.

3. La surface prévue du poulailler (1567,41 m2) ne permet pas l’hébergement de 9 poules au m2, seuil limite de la norme dites «plein air». Elle logera presque 20 poules au m2, ce qui dépasse de 25 % le niveau habituel des élevages en batterie que l’on veut éviter.       
Même en comptant les deux  « jardins d’hiver » ou volières adjacentes (+ 855m2), où les poules restent confinées en temps de pandémies type grippe aviaire, cela ferait 12 poules/m2.

4. Les pondeuses, même en élevage de plein air, subissent l’épointage (bec coupé pour éviter le picage).         
Il est important de rappeler que les poussins mâles sont systématiquement broyés ou gazés pour ce type d’élevage concentrationnaire.

Les poules dites de « réforme » (16 mois) sont menées à l’abattoir pour être transformées en saucisses à la volaille, plats cuisinés ou encore aliments pour animaux (source : 60millions de consommateurs).

5. Dans la présentation du projet par Mme Mura-Vigne, il est fait état de plusieurs nuisances à prévoir :

  • le bruit (par moment les poules se mettent à crier simultanément !) ;
  • l’odeur (poules et fientes) (le séchage dans la fumière ne paraît donc pas suffisant) ;
  • une forte concentration de mouches ;
  • le passage de camions pour la ramasse ;
  • le passage de camions pour la livraison de l’aliment.

        Aux quelles nous pouvons ajouter :


  • le passage de camions pour dégager les fientes (800kg/jour);
  • le passage de camions pour enlever les poules mortes (7%, congelées, en attente de ramasse).

Qui s'ajoutent encore à celles que nous subissons déjà avec le Will Roping Ranch (15 chevaux + bovins), construit voilà quelques années en contrebas du site retenu pour le projet de poulailler.

6. Le terrain choisi pour l’implantation du projet se situe sur un des plus beaux lieux de l’Enclave des Papes, sur la commune de Valréas, à 5 km du centre ville, accessible par l’étroite route de Saint Pierre. Sur une colline encore préservée, plantée de vignes, de lavandes et entourée de bois.

À proximité de bois classés, du tout récent Parc naturel régional des Baronnies Provençales (dont Valréas s’enorgueillit d’être une ville « porte »), et du chemin des Bornes Papales, bien connu des promeneurs de la région.

7. Un emplacement qui est, par essence, inconstructible, comme il est stipulé aux termes de l’article L.111-3 du code de l’urbanisme : « en l’absence de plan local d’urbanisme, de tout document d’urbanisme en tenant lieu ou de carte communale, les constructions ne peuvent être autorisées que dans les parties urbanisées de la commune ».

8. Le projet nécessite un terrassement gigantesque pour installer le bâtiment principal de 120m de long : 8m de hauteur à rattraper, rien que pour le bâtiment principal (4m à enlever d’un côté pour remettre de l’autre).
La zone est dites en « aléa moyen » concernant les argiles (voir le site du gouvernement sur les risques géologiques).

Comment penser alors :


  • qu’il n’y aura aucun affaissement de terrain ni rétractation des sols (provoquant fissures et infiltrations depuis l’intérieur du bâtiment aussi),
  • pas d’érosion (alors que nous avons déjà pu constater suite à la construction des écuries en contrebas de la ferme que ce sont des rivières de boues qui dévalent de la propriété en cas de fortes pluies),
  • et que sans plus de terre fertile, le couvert végétal (nécessaire aux poules pour qu’elles se sentent en sécurité et sortent en plein air) pourra se mettre en place rapidement ?

9. Est prévu également l’arrachage de 5, 8ha de vignes en Appellation Côtes du Rhône Villages, et 3,7ha de lavandin, cultures toutes deux parfaitement adaptées au terrain.

Alors que nous tentons de valoriser des produits emblématiques tels que les vins en AOC Valréas Villages, la lavande, la truffe noire afin de redonner une belle image à notre ville, par le biais de projets tels que :


- Valréas 2021, ayant pour but : « la valorisation et la reconnaissance des vins, du terroir et du paysage de cette région particulière, territoire vauclusien enclavé dans la Drôme ».


- la Charte paysagère environnementale des Côtes du Rhône, lancée par le Syndicat Général des CDR en juillet 2015 (et signée par M. le maire de Valréas au moment même de l’instruction du permis de construire ce poulailler).

10. La quantité de bêtes rassemblées oblige au recours systématique aux antibiotiques, qui se retrouveront dans les fientes, donc dans les terres. Il en va de même des virus (salmonelles et autres).

11. On nous dit que les fientes seront amenées à la fumière pour y être séchées en attendant d’être enlevées par camions. Ainsi, nous dit-on, pas d’odeur, pas de risque de pollution. Pas convaincant.


Que dire des fientes restées sur le parcours ? Chargées de produits pharmaceutiques et de possibles virus, n’y a-t-il vraiment aucun risque de pollution en cas de pluies ?


Le lessivage par les eaux pluviales induirait inévitablement une pollution des eaux de surface par infiltration dans le sol ainsi qu’un déversement de ces matières dans le vallon et son cours d’eau, le Grand Vallat, qui se jette directement dans la Coronne, à Valréas.

12. La surconcentration de volailles présente des risques accrus d’épidémies, comme il a été dit et répété lors de la crise de la « grippe aviaire » (en 2006),et encore en 2017 dans le sud-ouest avec les élevages de canards. La poule sous antibiotiques à longueur de temps peut être porteur sain de certaines maladies fortement contagieuses telles que la salmonellose, la coccidiose ou le coryza. Qu’advient-il alors de la faune alentours ?


 Et de nous ? Car certaines de ces maladies sont transmissibles à l’Homme !

13. Ces crises sanitaires obligent fréquemment à sacrifier massivement les élevages dans de vastes régions, les plus gros élevages menaçant la viabilité de tous les autres par crainte d’épidémie et mesures d’éradication préfectorales. Ces calamités ont un coût considérable pour les éleveurs et pour les fonds publics.

14. Sur les plans déposés en complément au permis de construire, nous pouvons lire : POULAILLER A . Nous pouvons légitimement nous inquiéter à propos d’éventuels poulaillers B et C… Car nous savons que lorsqu’une zone est sacrifiée, c’est la porte ouverte à une extension futureet le terrain ne manque pas !


 
En conclusion, nous demandons à Monsieur Patrick Adrien, Maire de Valréas, l’abrogation de l’arrêté n°2018-08/05 portant octroi d’un Permis de construire au nom de la Commune sur le site remarquable de Saint Pierre.


 


« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »

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775 commentaires
Annick - Le 10/02/2019 à 07:57:56
Non
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Marie-claude - Le 10/02/2019 à 19:59:20
Non à l'entassemet des animaux ! Non aux préjudices que cela apporterait aux habitants de Valréas !
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Lionel - Le 23/02/2019 à 19:27:29
100 000 , 1 000 000 , ce serait mieux non? quelle honte!!!!
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