Non au poulailler au cœur des barils, sauvez la cabane perchée

Non au poulailler au cœur des Barils !
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers aidez moi à préserver un petit paradis !
Il y a 4 ans j’ai enfin réalisé un rêve et construis une cabane perchée dans les arbres et sur pilotis. Cette petite maison de bois grand confort avec sauna a obtenu de Gîtes de France un label 3 épis en chambre d’hôtes puis gîtes insolite (www.homonoia.fr).
Aujourd’hui ce lieu magique ou viennent se ressourcer mes clients, est en péril à cause d’un projet de poulailler de plus de 8500 (jusqu’à 15000 !) volailles en plein cœur de notre village. Ce charmant bourg de 180 habitants est sans conteste, à vocation touristique puisque c’est sur notre commune que Center Parcs est installé depuis 20 ans. Et si nous avons investi mon mari et moi, pour la création d’un gîte dans ce village précisément c’est parce qu’il était à vocation touristique avant tout.
Depuis 2008 Mr David Souchay agriculteur et éleveur de bovins a déjà déposé 2 permis pour la construction d’un poulailler avec parcours en extérieur pour volailles labélisées. Ils ont été validés par la DDE mais heureusement refusés par vous Monsieur le Maire et Mesdames et Messieurs les conseillers suite aux manifestations organisées par les habitants contre ce projet. Dans ces deux premières demandes il était question de poulets et de pintades ! Quand on connait le bruit qu’une pintade peut générer à elle seule on imagine 8500 pintades!
Le 23 novembre 2010 un troisième permis a été déposé toujours au même emplacement. C’est tout de même incroyable que la raison première invoquée par Mme Souchay pour le choix de cet emplacement est de pouvoir traverser la cours pour s’occuper de ses volailles en même temps que de ses jeunes enfants. Comment font toutes les mamans qui travaillent ? Ne sont-elles pas obligées de s’organiser pour faire garder leurs enfants ? Il est précisé dans cette nouvelle demande que Mr Souchay s’engageait à ne pas prendre de pintades. Mais que ferait-il si la demande en pintade devenait supérieure à celle du poulet? Comment peut-il prendre un tel engagement ? Et sur combien de générations???
Lors des 2 premières demandes de permis un certains nombre d’habitants étaient désireux de trouver une solution pour que malgré tout Mme Souchay puisse créer son activité à l’extérieur du village. Les terrains exploités par ce couple leur permettaient d’implanter le bâtiment loin du cœur du village. Je vous avais même entendu dire Monsieur le Maire, que pour compenser le surcoût que cela pouvait entrainer dans leur projet, vous auriez pu soumettre une proposition d’aide aux frais d’extension électrique et d’eau au prochain conseil municipal. Mais Mme Souchay est restée inflexible et n’a fait aucune concession.
Le bâtiment est prévu à 146 m de la 1ère habitation du village. D’après la DDE la demande est conforme à la réglementation, mais pourquoi ne parle t on pas du parcours en extérieur des volatiles dans ce nouveau permis ? D’après le plan (ou il apparait quand même !) il passe quasiment sous les fenêtres de cette habitation ! Le bâtiment est une nuisance visuelle mais jusqu’à preuve du contraire ce sont les volailles qui font du bruit et des nuisances olfactives ! Ainsi les volailles provoqueraient donc moins de nuisances à l’extérieur qu’enfermées dans un bâtiment? Seraient-elles dressées à déposer leurs fientes dans les toilettes du bâtiment? Dans lequel bien sur, elles pourraient se laisser aller à caqueter puisqu’elles auraien