La SPAQuE, propriétaire du lieu-dit "la Vieille-Montagne", est sur le point de lancer des travaux de réhabilitation minimalistes du site. La SPAQuE a opté pour la rentabilité financière de l'opération, au détriment de la santé des riverains et celle des futures générations, aux dépens de la faune et de la flore qui ont recolonisé le site.
Pendant 140 ans, une des plus grosses usines à zinc du monde a déversé sa pollution criminelle sur le site de « la Vieille-Montagne » et ses alentours.
Aujourd'hui, 35 ans après la fermeture de l'usine, malgré les fortes concentrations en métaux lourds (cadnium, plomb, arsenic, zinc) la nature reprend le dessus. Des espèces protégées, dont une inscrite sur la liste rouge des plantes menacées en Wallonie, cohabitent avec des boisements pionniers et une faune diversifiée (renards, biches, sangliers, blaireaux, fouines, oiseaux, ...).
En 2007, vu l'intérêt biologique du site, le précédent propriétaire de la société UMICORE a contacté Natagora afin d'être conseillé dans la gestion respectueuse du site et sa nature.
10 ans plus tard, le nouveau propriétaire de la SPAQuE balaie, d'un revers de la main, l'étude réalisée par Natagora. Offrant aux promoteurs immobiliers un site pollué caché sous une couche de terre saine, pour un coût de 4,5 millions d'euros, plutôt que d'offrir aux riverains et à la nature un site dépollué. Certes pour un coût de près de 100 millions d'euros, contractuellement à charge d'UMICORE.
Soucieux de préserver ma quiétude et ma santé,
respectueux des zones vertes,
conscient de l’intérêt de protéger les espèces menacées et de préserver la biodiversité,
indigné par le sort réservé à notre patrimoine,
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