Quai Sully Chaliès : NON à la destruction du patrimoine bâtit, historique et naturel pour y construire des gradins en béton !

A l’attention de M. le Maire et du Conseil Municipal de Millau

« Pour la préservation du patrimoine bâti, des arbres et de la biodiversité du quartier, ainsi que des finances publiques, les signataires de la présente pétition protestent et s’opposent au projet d’aménagement du Quai Sully Chaliès porté par le Maire de Millau. »

En quoi consiste le projet : le long de la rive droite du Tarn, il consiste à la destruction de la moitié de la longueur du quai en pierres de taille en vue de la construction de gradins en béton ! Cette destruction affecterait la solidité de l’ensemble d’un ouvrage, voué à la protection de population depuis 1891.

Cet ouvrage d’art fait parti du patrimoine bâtit et vernaculaire de Millau labellisé « Ville d’Art et d’Histoire ». Remarquablement construit, depuis plus de 120 ans il a fait les preuves de son efficacité et de sa solidité face aux crues ! De plus il est situé dans le périmètre de protection visuelle du Vieux-Moulin classé monument historique.
Outre abattage des platanes sur l’esplanade haute qui participe grandement au charme du quartier, la destruction du corridor écologique que représente la ripisylve entre le Pont Lerouge et le Pont du Larzac va à l’encontre de la politique nationale, des collectivités territoriales et de leurs groupements en vue de la protection et de la restauration de la biodiversité dans le cadre du programme « Trame verte et bleue » soutenu par le Parc Naturel Régional des Grands Causses !
Enfin, la suppression de la route à deux voies (+ une cyclable), seul accès routier au principal point haut d’une zone submersible va pénaliser nombre d’automobilistes empruntant cette voie quotidiennement et aggraver la circulation urbaine.

Aucune nécessité justifiée ne peut soutenir ce projet sinon « l’attractivité », notion subjective à la mode !

Le coût de la destruction/réalisation proche de 6 Millions d’Euros est inacceptable en en cette période de désengagement de l’État, et scandaleuse pour une ville dont les impôts ont déjà été augmentés de 12 % en 2016 !

Au nom de l’intérêt commun, nous exigeons l’abandon de tout le projet.