Chers adhérent.e.s et sympathisant.e.s
Depuis septembre 2019, moment du début de notre action, nous avons sans cesse tenté de communiquer et collaborer avec la Ville de façon simple et coordonnée, dans un souci de discrétion et de volonté , nous avons exclu le fait d’en parler en public. Mais aujourd’hui un cap a été franchi, mi-2019 nous avons fait la demande à la Ville du Havre pour avoir accès au site situé tout prêt de l’Abbaye de Graville, sente des génovéfains.
Le terrain, à quelques pas de l’Abbaye de Graville (classé monument historique) était dans un état lamentable, abandonné, squatté et jonché de déchets, une véritable zone de non-droits. Malgré la tâche faramineuse, et aimant les challenges et la difficulté, nous ne pouvions laisser cet endroit se détériorer, pour l’environnement et pour notre territoire. En effet, nous voulions «arrêter de discuter, de débattre et passer réellement à l’action de façon citoyenne».
En 2019 le projet politique «Nature en Ville» a été lancé au Havre porté par l’adjoint à l’environnement de l’époque de Mr M. Plusieurs terrains et sites avaient été recensés, sauf celui que nous voulions réhabiliter, pourtant situé en pleine ville et d’une surface de près de 2000m2. L’explication qui nous a été donnée, «pas vu» «inconnu».
Après plusieurs échanges et la présentation d’un projet, nous avons pu avoir accès à un appel à projet de la ville concernant ce terrain pour une micro-ferme urbaine qui mènerait à une convention d’occupation du domaine public.
Une soi-disant «initiative» donc de la Ville alors que le terrain était inconnu jusqu’ici .
L’appel à projet obtenu, la convention nous était présentée autour de mai 2019, notre Président a commencé non sans mal les négociations concernant certains points de cette convention avant signature, surtout un point, la question d’un loyer pour l’occupation du terrain, nous avons bien sûr symboliquement refusé puisque le projet en lui-même concernait la réhabilitation de cette friche abandonnée et non l’exploitation commerciale. Après plusieurs mois de négociation, Mr M et d’autres nous ont dit à l’oral que pour commencer rapidement, il fallait signer cette convention et que nous verrions les modifications par la suite. Erreur de notre part puisque dans un monde où la parole ne compte pas, il aurait fallu exprimer ces demandes et échanges par mails, qui eux laissent une trace.
Début 2020, ont eu lieu les élections municipales, bien entendu les candidats Mr G et Mr L sont venus nous rendre visite, nous dire que nous faisions un excellent travail pour l’environnement et pour notre commune. Au même moment nous recevions la première lettre du trésor public nous réclamant les premiers mois de loyer, nous avons contacté Mr M: «cela était en cours d’étude et il ne fallait pas prendre en compte les courriers», ce que nous avons fait. Les élections passées, réception de nouveaux courriers du trésor public réclamant les loyers, plus aucune nouvelle de Mr M, après plusieurs appels de notre Président, celui-ci raccroche même directement après quelques sonneries. Il a quand même entre temps eu le temps de détourner un reportage France 3 sur notre initiative, dans lequel il est expliqué qu’elle rentrait dans le cadre de l’appel à projet «Nature en Ville» ce qui est complètement faux.
( https://www.youtube.com/watch?v=cq3bcUjYl1k... )
Nous apprenons par la suite qu’il ne fait plus partie de l’équipe municipale.
Nous nous tournons donc vers le service des espaces verts, et l’adjointe en charge du quartier où réside notre site, Mme C, nous avons même demandé un rdv avec Mr le maire… Les services et les adjoints jouent la montre ou comme dit l’expression «à la patate chaude» le temps passe.
Entre-temps nous recevons toujours des lettres jusqu’à ce jour du 18 mai 2022 ou nous recevons un nouveau courrier, celui-ci nous indiquant de la somme totale des loyers a été bloquée/ saisie sur notre compte en Banque, sans compter les frais de saisie.
Cela n’est pas dans nos habitudes de nous plaindre ou de «laver notre linge sale en public» mais trop c’est trop, nous avons contacté, rencontré, relancé, prévenu pendant 2 ans, nous ne demandons ni avantages, ni passe-droit.
Nous voulons simplement que les heures de travail, les plus de 60 000 kilos de déchets , gravats , immondices évacués soient reconnus, car si nous devions les facturer à la Ville cela représenterait des dizaines d’années de loyer!
Nous voulons simplement ,que notre travail, le travail de plusieurs citoyens, qui ensemble, ont œuvré et œuvrent concrètement à préserver notre biodiversité, notre patrimoine, soit respecté.
Bien à vous l’équipe Graine d’Union «La Nature Reprend Ses Droits»
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