Pétition
66
signatures
Encore 34 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur :
Auteur(s) :
mail: astrid.prenom@gmail.com
Destinataire(s) :
Ministère délégué à l'Industrie, à l’Énergie et à l’Économie numérique
Il y a plusieurs mois, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), organisme public français, a annoncé le lancement de son nouveau projet de réacteur nucléaire de 4ème génération, le projet Astrid. Astrid, c’est également le doux prénom que nous avons choisi pour notre fille, il y a quelques années. C’est de cette malencontreuse coïncidence, probablement trouvée cocasse par le bureaucrate qui a accouché de l’acronyme de ce projet expérimental, qu’est née cette pétition…
A l’instar des Zoé qui se sont élevées contre l’exploitation commerciale de leur prénom par un grand groupe automobile français, l’objectif de cette pétition est d’amener les décideurs de notre pays à revoir le nom donné au projet de réacteur nucléaire.
En ce début d’année 2012, le projet « Astrid » entre, selon les plannings annoncés par le CEA, dans une phase avancée de conception, il est donc temps d’engager le débat tant sur le fond que sur la forme.
En tant que simples citoyens, il nous est difficile d’apporter les arguments nécessaires au débat de fond concernant la pertinence du projet. Sur la forme, en revanche, notre simple rôle de citoyen français nous autorise à protester contre le choix, par le gouvernement français, d’un prénom aujourd’hui porté par des milliers de françaises pour désigner un réacteur nucléaire expérimental.
Certes, l’association d’un prénom à un projet industriel a probablement moins d’impact sur le grand public que dans le cas d’un usage à des fins commerciales, toutefois, le sujet du nucléaire est aujourd’hui suffisamment polémique en France pour éviter de le mêler à un prénom souvent choisi pour son originalité et son authenticité, par des parents qui ne sont pas forcément en phase avec la politique de l’atome.
Les prénoms c’est pour les humains, et il est du rôle du gouvernement français de respecter et faire respecter ce principe. Si l’état ne balaie pas devant sa propre porte, quel est le devenir de cette valeur toute simple et si chère à tous les parents ? Notre président serait-il prêt à accepter que le prénom de sa dernière née soit associé à un produit ou une expérience, qui plus est en désaccord avec ses convictions ? Nous en doutons…