Ce n'est pas le nbr insignifiant de signataires qui a pesé dans la balance mais les lobbies agrochimistes et tous les pollueurs planétaires qui s'en foutent de nous empoisonner et de finir de détruire cette pauvre planète
C'est une pétition bidon. L'auteur Philippe n'existe pas. C'est le lobby empoisonneur Bayer qui est derrière, pour faire pression sur le gouvernement, et ouvrir la porte à d'autres pesticides tueurs de la planète. Tout à fait scandaleux. Et honteux.
J'ai lu un peu trop vite et mal le contenu exact de cette pétition, j'avais hésité à la signer sur le moment ; en fait il faudrait y réfléchir, le détail -après lecture- contient des arguments intéressants. cela dit cela fait quelques années que ce produit est interdit, a priori sans prise de conscience puisque la situation n'a pas évolué. A noter que 'il faudrait creuser un peu, la persistance d'un insecticide dans le sol peut aussi passer par d'autres plantes quelques temps plus tard. Rien n'est simple ni évident ; il y a peut-être eu une décision hâtive mais visiblement le gouvernement s'empresse à nouveau pour faire marche arrière. Interdire pour accorder des dérogations c'est quand même se moquer du monde ; je reste mitigé sur le sujet...
La présentation très orientée d'un chroniqueur radio m'a fortement déplu : la sauvegardes d'un métier, d'emplois et des drames à venir d'un coté et "sauver des abeilles" de l'autre, c'est grotesque, quid des apiculteurs, de la filière du miel, des impacts indirects, etc. ?
Concernée par le sujet, j'adhère à 300% à ce raisonnement. Nous marchons sur la tête, soyons cohérent.
Une année comme celle-ci est surment l'une des plus polluante en insecticide!
Le constat est sans appel. Il suffit d’observer l’évolution de la jaunisse sur les parcelles de betteraves à ce jour pour comprendre que cette décision prise d’arrêter les néonicotinoïdes va provoquer une grave crise pour la filière betteraves-sucre.
Cet automne, la chute des rendements sera impressionnante et condamnera cette production et l’industrie sucrière très rapidement.
Étant agriculteur et producteur de betteraves, j'estime que cette interdiction nuit à la rentabilité de la betterave sur mon exploitation et que je n'ai pas d alternative plus simple plus économique, plus écologique que le traitement de mes semences.
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