L’hécatombe des palmiers et principalement des palmiers des Canaries, emblématiques de la côte méditerranéenne se poursuit inexorablement avec la prolifération du charançon rouge du palmier. A Hyères, comme dans de nombreuses autres communes du littoral, les pertes patrimoniales pour les propriétaires publics et privés sont considérables !
Ce ravageur dont les larves détruisent les palmiers en quelques mois agit comme le ferait un virus. Prolifique (la femelle peut pondre jusqu’à 300 œufs durant sa courte vie de quelques mois) il peut se déplacer sur des distances de quelques km, pour
trouver un palmier et pouvoir s’y reproduire. La seule possibilité pour arrêter sa prolifération et sauver les palmiers est de l’attaquer collectivement en traitant préventivement les palmiers sains et en assainissant les palmiers infestés comme on le ferait pour enrayer une épidémie.
Depuis l'arrêté modificatif du 22 juillet 2024, 22 communes sont maintenant officiellement engagées dans le traitement préventif des palmiers. Les communes d’Opio et Villeneuve-Loubet dans les Alpes-Maritimes ainsi que Bormes-les- Mimosas dans le Var ont été ajoutées aux 19 communes déjà engagées depuis l’arrêté du 4 juillet 2023.
TPM, avec pour président M.GIRAN, également Maire de Hyères, n'a toujours pas engagé cette démarche.
Il est urgent pour mettre fin à cette hécatombe que TPM se joigne à cette démarche proposée par le Ministère et qui seule permet la mise en œuvre d’une stratégie de lutte collective et intégrée qui a fait ses preuves.
En plus de concourir à la sauvegarde d'un patrimoine végétal remarquable, cette lutte collective conduirait à la régression massive du Charançon Rouge du Palmier (CRP) et, à réduire considérablement le risque de chute de ces végétaux dont les conséquences peuvent être dramatiques (une personne a été tuée par la chute de la tête d'un palmier dattier infesté en Sicile et de nombreux autres cas sont documentés où des accidents graves ont par chance été évités).
L’expérimentation de lutte collective menée sur plusieurs milliers de palmiers publics et privés d’un territoire du sud-est varois démontre que les propriétaires participent massivement lorsqu’une lutte collective est organisée par la collectivité.
Ne vouloir traiter de façon ponctuelle que quelques spécimens n'est pas la solution elle présente un coût important pour les contribuables tout étant vouée à terme à échouer, comme cela a été démontré partout.
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